A l’instar d’autres produits agricoles, le prix du maïs aussi a connu une flambée dans les provinces de Lomami et du Kasaï-Oriental. Dans la première province, une mesurette est passée de 2500 à 4500FC, par contre dans la deuxième, une mesurette qui coûtait 3500FC est vendue à 5.000FC.
Au Kasaï-Oriental, le directeur général de la FEC, interviewé par le média Actu7.cd, justifie cette hausse par un mauvais rendement de production agricole, poussant à recourir au maïs acheté à l’extérieur pour combler le déficit. Il ajoute également l’instabilité du taux de change parmi les facteurs de cette hausse du prix des produits de première nécessité.
Par ailleurs, à Lomami, les vendeurs du maïs attribuent cette flambée du prix de vente par le fait du mauvais état des routes de desserte agricole, empêchant l’entrée des marchandises. Voire les pousseurs de vélos semblent devenir rares pour faire les commerces chez nous ici, a confié une vendeuse à nos confrères de 7sur7.cd.
En vue d’atténuer les dégâts causés par la hausse des prix des denrées de première nécessité, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait instruit, lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement à assurer un accompagnement adéquat des producteurs agricoles locaux des biens de grande consommation.
JOSEPH E. NSEKA