Après la traversée de 3 cadres du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) vers la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo dirigée par Corneille Nangaa, un débat houleux a vu le jour sur le retrait d’agrément au parti cher à l’ancien président Joseph Kabila. Il s’agit Yannick Tshisola et Henry Maggie qui ont rejoint leur camarade Adam Chalwe dans ce mouvement rebelle.
Selon le député national, Eliezert Tambwe, le ministre de l’intérieur devrait retirer l’agrément au parti PPRD pour cause du silence de ce parti pendant que ces cadres ont rallié la rébellion. Soulignons que cette idée est partagée par certains observateurs.
Par contre, un autre son de cloche appelle à disséquer les faits. C’est le cas du président de l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean Claude Katende qui appelle les acteurs politiques à la retenue. Pour ce défenseur des droits de l’homme, le retrait d’agrément du PPRD ne serait possible que si la complicité des dirigeants de ce parti avec l’AFC-M23 est prouvée.
« J’exige le bon sens, un esprit de responsabilité et d’analyse critique élevé de tous les acteurs politiques et sociaux. On ne peut retirer l’agrément du PPRD que si on a des preuves irrévocables que les dirigeants de ce parti sont de mèche avec le groupe terroriste AFC-M23. », a écrit Jean Claude Katende sur compte X, avant de fustiger les adhésions des jeunes du PPRD à la rébellion de l’AFC, tout en insistant : « Je condamne l’adhésion des jeunes du PPRD à ce mouvement rebelle, mais c’est un choix personnel qui ne peut pas être imputé au PPRD. Il faut prouver que c’est le PPRD qui les envoie ou apporte un autre soutien à ce groupe rebelle. Faisons attention. » .
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Joseph E. Nseka