Jules Alingete clarifie son intervention à la Gécamines
La descente des inspecteurs de l’Inspection générale des Finances, IGF, à la Générale des Carrières et des Mines Gécamines SA, avait créé de la panique au sein de cette entreprise de l’Etat, dont la gestion était entachée de plusieurs magouilles financières dans le passé.
Des malentendus et des incompréhensions entre les inspecteurs en charge du contrôle et les travailleurs dans cette entreprise minière, avaient conduit les syndicats de la Gécamines de saisir, l’Inspecteur chef des services, Jules Alingete, à travers une correspondance dans laquelle ils ont accusé la délégation de l’IGF de mauvais traitements envers leurs agents.
Il ne s’agit nullement du mépris, moins encore de la déconsidération envers les agents de la Gécamines, mais de la procédure. Au cours d’une audience accordée aux délégués syndicaux consécutivement à leur correspondance, l’Inspecteur général des Finances, Jules Alingete a fait connaître à ceux-ci le mode opératoire de la patrouille financière, tout en martelant sur la nécessité de l’encadrement prolongé de la Gécamines par sa structure.
Par cette même occasion, le numéro un de l’IGF, a démontré noir sur blanc aux 30 délégués syndicaux de ladite société minière les pratiques obscures et malhonnêtes liées à la gestion de la Gécamines dans le passé.
Il a insisté par ailleurs que la nécessité du contrôle permanent dans cette entreprise de l’Etat ne prendra fin qu’après avoir approuvé l’incrustation d’une bonne gouvernance en son sein.
L’évaluation de l’action de contrôle entreprise par l’IGF au sein de la Gécamines ne se fera que plus tard. Jules Alingete se veut un modèle de gestion exemplaire par les gestionnaires des entreprises du portefeuille en vue de permettre une maximisation des recettes au pays.
Après ces moments d’échanges, la délégation syndicale de la Gécamines s’est dite satisfaite des explications fournies par le chef des services autour de la mission de l’IGF déployée au sein de leur entreprise. Une communication d’Alingete qui a dissipé tous les malentendus sur le mode opératoire des inspecteurs de l’IGF dans le contrôle des finances au sein des entreprises et institutions de l’Etat.
D’AUTRES RENDEZ-VOUS
La province du Kwilu avait été également au cœur d’un contrôle des finances par les inspecteurs de l’IGF. Reçu en audience par Jules Alingete, le gouverneur de cette province a félicité l’IGF pour le passage de ses inspecteurs dans son entité administrative.
Il a par la suite émit le souhait de voir cette action de l’IGF perdurer dans le temps et s’étendre sur toutes les institutions publiques afin d’inculquer aux gestionnaires de la chose publique, des notions sur la bonne gouvernance.
En outre, c’est autour d’une délégation des femmes fortes, une association militant pour l’amélioration du bien-être de la population, d’être reçue par le flic des finances publiques. Profitant de sa présence, ces femmes ont décerné à l’inspecteur général Jules Alingete un prix de mérite dénommé « Homme fort ».
Ce prix, a indiqué l’une des femmes de cette association, vise à encourager le chef des services de l’IGF dans sa détermination à accompagner Félix Tshisekedi dans sa lutte contre les antivaleurs dans la gestion de la chose publique.
« Dans notre mission d’encourager la vision du chef de l’Etat et de féliciter tous ceux-là qui sont en train de faire du bien, nous avons identifié l’IGF. Et nous nous sommes dits qu’on doit lui amener un brevet d’encouragement, lui donner notre nom. Nous sommes des femmes fortes et lui aussi, il devient à partir de ce jour homme fort », a souligné cette femme.
Enock Nseka