Des attaques contre Bahati

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L’Afdc-A menace de quitter l’Union sacrée

Ça tire à balles réelles entre les militants du parti présidentiel et les sympathisants de Modeste Bahati Lukwebo. Et puisqu’au parti présidentiel, tout commence par la tambourinade des « parlementaires debout », il faut craindre un divorce violent entre les deux alliés.

C’est la crise à l’Union sacrée. Jusqu’à présent, la brouille se situe au niveau des cadres et militants des deux camps politiques, le parti présidentiel (Udps) et l’Alliance des Forces démocratiques du Congo et Alliés (Afdc-A). En effet, à travers des matinées politiques communément appelées « Parlement debout », dans des réunions internes, y compris sur des plateaux de télévision et les réseaux sociaux, le torchon brûle entre les deux familles politiques amies.

Tout est parti de l’humiliation subie le 27 mai dernier par le président du Sénat alors qu’il officiait le Congrès en vue de la désignation du juge constitutionnel (choix du Parlement en remplacement de Mungulu décédé) devant être présenté au président de la République pour investiture en tant que juge de la Cour constitutionnelle.

« Les proches de Bahati Lukwebo ont mal digéré les huées et menaces proférées contre leur leader au point de chercher à attenter physiquement à sa vie », a déclaré l’un des cadres de l’AFDC-A sur le plateau de « Non à la balkanisation ».

D’autre part, des combattants de l’UDPS ont décidé d’ouvrir le feu contre le professeur sénateur. Blaise Lumu, combattant de l’UDPS qui se dit sentinelle de la République, en tenue de combat, a sévèrement mis en garde le président du Sénat, l’accusant de fomenter des coups contre le pouvoir de Félix Tshisekedi en cherchant à fragiliser Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale.

L’AFDC-A menace de quitter l’Union sacrée

« Si ces attaques continuent, si rien ne change d’ici-là, nous n’aurons pas d’autre choix que de quitter la majorité », a prévenu un cadre de l’AFDC-A lors d’une émission sur le plateau de Jean-Pierre Kayembe « Non à la balkanisation ».

L’escalade verbale, si rien de conciliant n’est envisagé, pourrait dégénérer et créer une déflagration malheureuse. La question que se posent les observateurs, « les deux leaders du Parlement sont-ils réellement en conflit ouvert et pour quelle raison précise ? » Officiellement, le chef de l’État n’a rien annoncé de nuageux entre lui et l’un ou l’autre speaker de deux chambres du Parlement congolais. Sauf que sur le plan politique, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Reste à savoir qui de Bahati et Tshisekedi va, le premier, renverser la table.

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