De nouveau face à la Justice : Matata Ponyo crie au chantage et à la politisation de l’affaire Bukanga-Lonzo

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Alors que son dossier à la justice semblait connaître son épilogue, l’ancien Premier-ministre Augustin Matata Ponyo voit l’affaire Bukanga-Lonzo refaire surface. En effet, la Cour Constitutionnelle a récemment, à travers l’extrait de rôle, appelé l’ex chef du gouvernement à répondre présent à une audience publique le lundi 3 mars dernier.

Pour ce nième rebondissement de l’affaire Bukanga-Lonzo, liée aux fonds alloués à ce parc agro-industriel, Augustin Matata, qui se dit être surpris par cette nouvelle invitation à comparaître devant la Haute Cour, crie à la « politisation » de ce dossier. Dans un message enregistré et largement partagé sur les réseaux sociaux, Matata Ponyo affirme être victime de son refus à rallier l’Union sacrée pour la nation : la plateforme de la majorité présidentielle qui a enregistré plusieurs acteurs politiques du régime précédent.

« (…) Tous les Congolais pensaient que ce dossier était classé sans suite. Comme vous pouvez vous l’imaginer, ce dossier plutôt politique que judiciaire réapparaît comme un sphinx chaque fois que le pouvoir politique initie une action en sa faveur pour ratisser large. Pour mémoire, le dossier Bukanga-Lonzo est né parce que j’ai refusé d’intégrer l’Union sacrée » , a fait entendre Augustin Matata Ponyo qui ajoute que le même dossier a été réactivé au moment de la création de son parti politique, aussi lors de dépôt des candidatures aux dernières élections.

Concernant le nouveau rebondissement de l’affaire Bukanga-Lonzo, l’ex Premier ministre parle d’une pression exercée sur lui à cause Gouvernement d’union nationale qui s’annonce au pays. « C’est donc un dossier de la honte » , a déclaré Matata Ponyo.

Pour rafraîchir la mémoire, le président du parti LGD est poursuivi depuis plusieurs mois par la justice congolaise dans l’affaire relative aux détournements du programme du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. La justice parle de 115 millions de dollars américains, investis dans ce méga programme, volatilisés. Par ailleurs, l’homme d’Affaires sud-africain, Christo Globler et l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Deogratias Mutombo sont aussi poursuivis.

Enock NSEKA

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