C’est visiblement le mandat le plus fructueux pour la gente féminine en République démocratique du Congo. Le président Tshisekedi, champion en Masculinité positive, est très regardant sur le respect de la représentativité des femmes dans les institutions du pays. Pour servir d’exemple, le chef d’Etat a lui-même nommé une femme à la tête du gouvernement pour son second mandat : une première fois dans le pays.
Dans la même logique de veiller au respect de la représentativité de genre, Félix Tshisekedi avait instruit aux cadres de l’Union sacrée pour la nation de refaire leur liste des candidats pour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale en tenant compte des candidatures des femmes. Le résultat : trois femmes sur sept membres du bureau de la chambre basse du Parlement soit 42,8% des femmes : un autre exploit sous l’ère Tshisekedi qui croit aux capacités des femmes de participer activement dans les instances de prise des décisions.
Parmi ces trois femmes, on a : Dominique Munongo, Rapporteur adjoint ; Chimène Polipoli Lunda, Questeur et Grace Neema Paininye, Questeur adjoint. Ce sont les visages féminins qui évolueront dans le bureau définitif de la deuxième institution du pays aux cotés de quatre hommes. C’est une grande avancée dans le combat pour l’égalité de genre en RDC, surtout dans le secteur politique où les femmes n’avaient jadis que très peu de chances pour émerger. On pouvait déjà bien le constater dans la confection des listes des candidats pour les élections.
Avec cette allure, il est fort probable de retrouver une bonne proportion de femmes dans le prochain gouvernement Suminwa d’ailleurs très attendu par le peuple congolais. Même si l’on ne devra peut-être pas s’attendre à une représentativité de 50-50, hommes-femmes, des membres du gouvernement, il est certain qu’il y aura encore une augmentation du quota de femmes. Cela n’est pas par formalité, mais puisque les femmes ont déjà fait preuve de réussite dans la gestion de la Res publica.
Joseph E. Nseka
