Il n’y a qu’à Kinshasa et en République démocratique du Congo que des âneries du genre « collation des poupons » de la maternelle, notamment dans les écoles privées, bénéficient de la « collation ». Et curieusement, à la grande joie des parents nantis qui, c’est connu dans la capitale congolaise, cherchent tout occasion pour faire la fête.
Quels grades donne-t-on à ces génies qui n’ont pas encore fait tomber leurs dents de lait ? Ingénieurs « pisseries », docteurs en larmoiements, licenciés en criailleries, gradués en chamailleries, ou que sais-je encore ?
Une maternelle, c’est quoi au fait ? Juste une garderie où l’on dépose ces rase-tapis si les parents travaillent, pour qu’ils soient sous la surveillance de quelques matrones, chargées de leur apprendre quelques chansons, de barbouiller des cahiers avec des crayons de couleur, etc. D’ailleurs, devant les débordements que certaines « collations » connaissaient, le gouvernement avait interdit ces manifestations. Hélas, la cupidité guidant les promoteurs de ces garderies, la « collation » de ces pauvres petits chéris est entrée dans les mœurs kinoises, tout comme d’autres habitudes déplorables. Dont la décence, nous empêche de faire la nomenclature.
Le nouveau ministre de l’EPST laissera-t-il se perpétuer cette connerie destinée juste à enrichir illicitement quelques vautours dont l’éducation est le dernier de leurs soucis ?
A l’année prochaine et entre temps, bonnes vacances, chers marmots.
Kalume Ben Atar
