Le jeudi 11 décembre 2025, une scène inhabituelle s’est déroulée devant la Direction générale de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCPT), ex-ONATRA, à Gombe. Des dizaines de femmes agents, vêtues de simples pagnes ou à moitié nues, ont manifesté pour dénoncer vingt mois de salaires impayés et exiger le départ de leur Directeur général, Monsieur Lukusa.
UN GESTE SYMBOLIQUE DE DETRESSE
Selon des témoins, cette action spectaculaire visait à exprimer la détresse et le désarroi des travailleuses face à l’indifférence persistante de la direction. Certaines brandissaient des pancartes dénonçant la précarité de leur quotidien et l’inaction de la hiérarchie. Une source syndicale révèle que le président des syndicalistes a été arrêté sur ordre du Directeur général pour avoir dénoncé la mégestion au sein de l’entreprise. « Nous avons épuisé toutes les voies de recours. Cette manifestation est notre dernier cri d’alarme pour que nos droits soient respectés », a confié un représentant syndical sous couvert d’anonymat.
SILENCE DES AUTORITES
Alors que la SCPT traverse des difficultés financières depuis plusieurs années, aucune réaction officielle n’a été enregistrée ni du côté de la direction, ni du gouvernement. Ce silence renforce le sentiment d’abandon des agents, qui voient leur situation s’aggraver de jour en jour.
UNE METHODE DE PROTESTATION QUI INTERPELLE
Cette mobilisation rappelle d’autres mouvements en Afrique où des femmes ont utilisé la « nudité » comme ultime moyen de protestation pour attirer l’attention sur des injustices sociales ou politiques. Les manifestantes ont annoncé qu’elles poursuivraient leur action jusqu’à obtenir une solution concrète, appelant à la solidarité de la population et des organisations de défense des droits humains.
UN SIGNAL FORT POUR DES REFORMES
Au-delà de l’événement, cette manifestation met en lumière la nécessité urgente de réformes structurelles au sein des entreprises publiques congolaises. Elle souligne également l’importance d’une meilleure protection des droits des travailleurs, particulièrement des femmes, premières victimes de la précarité et de la mégestion.
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