Clôture en beauté du mois de la femme au quartier Météo (Ngaliema)

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La fondation Sarepta a fait un don des pagnes à une centaine des femmes

C’était autour de 14 heures, sous un soleil accablant et une chaleur torride, que Madame Myriam Chouchouna Kibilu, présidente de la fondation Sarepta, et toute son équipe ont visité, samedi 25 mars dernier, les femmes commerçantes du quartier Météo dans la commune de Ngaliema, sur le terrain surnommé «les Tuyaux ». Tout a débuté avec la prière dite par la présidente du club « les amies de maman Myriam ». C’est avec les chants, la danse et les acclamations que ce groupe de femmes ont accueilli leur bienfaitrice.

Pour la présidente de Sarepta, l’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les femmes commerçantes du quartier Météo, à l’occasion de la clôture du mois de mars dédié à la femme, et aussi de leur offrir des pagnes en guise de remerciement pour leur amour et soutien en sa personne.

Dès sa prise de parole, Madame Myriam Kibilu a expliqué au public la mission poursuivie par la fondation Sarepta qui, en dépit des œuvres  sociales, évolue sur trois axes à savoir : la santé, l’éducation et l’autonomisation de la femme. En effet, cette structure mène, du haut de ses trois ans d’existence, plusieurs actions auprès de démunis, notamment dans les orphelinats, hôpitaux (précisément au service des maternités), écoles, mais aussi des sensibilisations auprès des femmes, toutes couches sociales confondues, pour leur autonomisation.

De ce fait, la présidente de la fondation Sarepta a insisté sur le fait que le mois de la femme ne se résume pas au port des pagnes, mais plutôt consiste pour les femmes de réfléchir sur comment devenir autonomes, afin de participer au bien-être des familles ainsi qu’au développement du pays. « La femme doit être indépendante, elle doit se débrouiller pour être capable de subvenir aux besoins de sa famille. Il faut que les enfants, filles et garçons soient tous scolarisés, car ceux-ci ont le droit d’étudier pour devenir demain des personnes utiles pour la société. Nous, femmes, avons le droit de devenir ministres, médecins, cheffes d’entreprises », a-t-elle martelé.

REMISE DES PAGNES ET IMPRESSIONS

Madame Myriam Chouchouna Kibilu n’est pas seulement un bon parleur, elle est également une femme généreuse. C’est ce qui explique même le nom de sa fondation « Sarepta » tirée de l’histoire de la femme veuve qui, dépourvue de tous les biens, avait nourri le prophète Elie, et était par la suite abondamment bénie.

Devant les femmes commerçantes de Météo, la surprise a dépassé les attentes des bénéficiaires.  La surnommée « femme au bon cœur » a remis une pièce de pagne à chacune des femmes présentes à cette rencontre.

Après la distribution des pagnes qui a marqué la fin de cette activité, Madame Myrima Chouchouna Kibilu s’est confié à notre reporter en ces mots : « c’est dans le cadre du mois de la femme qu’on a profité pour sensibiliser les femmes, afin qu’elles reconnaissent leurs droits. Voilà la raison de cette activité où j’ai voulu commencer cette série de sensibilisations avec les mamans de mon quartier, qui ont créé une structure de soutien appelée les Amies de maman Myriam, dont j’aimerais bien que l’appellation soit les Amies de Sarepta. A cette occasion, nous en avons profité pour leur remettre des pagnes en signe de respect, parce qu’on ne peut pas aller voir sa maman les mains vides ».

Satisfaite par la qualité d’accueil lui est réservée par ces femmes commerçantes, la présidente de la fondation Sarepta a promis de mener de nombreuses actions de bienfaisance au profit de la population de son quartier, Météo. Voilà une femme qui mérite qu’on lui jette des fleurs.

De leur coté, les femmes commerçantes du quartier Météo n’ont pas tari d’éloges et de remerciements à l’égard de leur bienfaitrice. « En tout cas, je suis tellement joyeuse, Sarepta est la meilleure fondation. Voila pourquoi, nous souhaitons qu’elle aille de l’avant. Nous sommes très contentes pour les pagnes que maman Myriam nous a donnés, et nous demandons à Dieu de la bénir abondamment », a témoigné une maman bénéficiaire.

Enock Nseka

Enock Nseka

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