CAN 2023 : Les Léopards vaincus, mais retrouvent leur place sur la scène continentale

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On ne regardera plus la Rdc de la même manière qu’il y a quelques années passées. Après avoir rayonné sur la toile continentale entre 2015 et 2016, avec respectivement médailles en bronze à la CAN et coupe du CHAN, plus rien ne marchait pour l’équipe nationale de la Rdc. Éliminés en 8e de finale en 2017 et 2019, absents de la CAN 2021, les Léopards ont laissé des belles empreintes durant cette CAN qui se déroule en Côte d’Ivoire. Malgré battue par le pays organisateur, la Rdc va disputer la petite finale ce samedi 10 février 2024 face à l’Afrique du Sud.

On aurait peut-être voulu plus pour cette équipe congolaise, mais arriver jusqu’en demi-finale, relève presque d’un exploit. Puisqu’au début de la compétition, aucun ne pouvait croire en cette équipe classée parmi les outsiders. D’abord la Rdc sort deuxième de son groupe, en tenant à l’échec l’ultra favori de la CAN et demi-finaliste du Mondial précédent, le Maroc, ensuite elle a éliminé l’Égypte, sa bête noire et pays le plus titré d’Afrique, enfin vaincu la Guinée, une équipe aussi prometteuse, pour finalement tomber devant la Côte d’Ivoire qui s’est réveillée de son profond sommeil depuis sa victoire face au Sénégal.

Au regard de ce vaillant parcours des Léopards, on peut donc confirmer le grand retour sur la scène continentale des Congolais. Au départ, cette équipe s’était fixée comme objectif principal : sortir du groupe. Comme l’appétit vient en mangeant, dit-on, la Rdc a créé la sensation jusqu’à faire douter les dénommés « grands pays du football africain ». Double vainqueur de la CAN (1968 et 1974), la Rdc a manqué bien sûr sa troisième étoile, mais pas son objectif latent : marquer son retour parmi les Grands de l’Afrique. C’est donc l’occasion de féliciter le Coach Desabre et tout le staff technique ainsi que les joueurs pour avoir fait un parcours élogieux. S’ils peuvent ramener les médailles de bronze au pays, ça sera aussi un bonus que le peuple célébrera.
Joseph E. NSEKA

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