Le Vice-premierministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe a pris langue, ce jeudi 3 août dans son cabinet de travail, avec les opérateurs économiques œuvrant dans le secteur des télécommunications et celui de l’importation des produits de première nécessité.
Le patron de l’Economie nationale voulait s’enquérir de la raison sur le maintien en haut du taux de change par ces opérateurs économiques, alors que celui-ci est en baisse.
En effet, la tarification des biens et services par les entreprises des télécommunications et celles d’importation des produits de première nécessité ne suit pas le taux officiel fixé par la Banque Centrale du Congo, après les mesures de stabilisation prises par le gouvernement.
Au cours de ce dialogue franc, les opérateurs du secteur des télécommunications ont déploré la chute de leurs chiffres d’affaires au cours du mois de juin et juillet à cause de la fluctuation du taux de change, a révélé la cellule de communication du ministère de l’Economie.
Ils ont sollicité d’une part, poursuit la même source, l’implication du gouvernement pour sensibiliser les banques commerciales à se conformer aussi au taux de change actuel. Pour ces opérateurs, la stratégie de maintenir le taux en hausse leur permet d’échapper à des pertes dans leurs recettes.
D’autre part, ils demandé l’appui du ministère de l’Economie pour encadrer les revendeurs des services offerts par leurs sociétés. Car, disent les opérateurs des télécommunications, ces revendeurs se proposent un taux de change supérieur à celui convenu avec eux.
Dans cette même dynamique, les opérateurs de télécommunications ont sollicité auprès des autorités compétentes l’uniformisation de la taxation en Franc Congolais à toutes les régies fiscales.
Pour leur part, les opérateurs économiques œuvrant dans l’importation des produits de première nécessité ont poussé les mêmes raisons: suivre le taux appliqué par les banques commerciales pour ne pas vendre à perte.
Après avoir écouté les raisons avancées par ses interlocuteurs, le VPM de l’Economie nationale a promis de s’impliquer pour que les banques commerciales suivent le taux officiel fixé par la BCC.
Joseno Nseka