Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu a réagi, par le biais d’un communiqué, aux allégations autour d’un prétendu favoritisme dans le processus d’appel d’offres de bloc gaziers. Il a laissé comprendre à qui veut l’entendre que » c’est un processus transparent, impartial et concurrentiel ».
Pour le gouvernement congolais, cette enquête éloignée de toute véracité, n’est qu’une manipulation de la population congolaise par un groupe de personnes animées de « mauvaise foi ».
Didier Budimbu a cependant insisté sur la transparence de cet appel d’offres des blocs pétroliers et gaziers. « Le ministre des Hydrocarbures tient à rassurer, par ailleurs, que l’appel d’offres des blocs pétroliers et gaziers lancé par le chef de l’Etat en juillet 2022 est l’un de processus le plus transparent », peut on lire sur ce communiqué.
Le même document renseigne que lors du lancement de cet appel d’offres, le ministre Budimbu avait bien martelé que « cet appel d’offre se veut être un processus public, transparent, impartial et concurrentiel qui va permettre à la RDC de mettre en place des partenariats gagnant gagnant dans l’intérêt mutuel des investisseurs et des populations congolaises « .
Pour le ministre des Hydrocarbures, le président de la République est animé par un seul souci qu’est celui d’exploiter le potentiel de la RDC au lieu de le célébrer tout simplement. Pour ce, « le gouvernement s’engage à valoriser ses ressources pétrolières et gazières et ne pense pas à fléchir devant les ennemis de la République qui pensent pouvoir discréditer le processus avec des publications aussi mensongères qu’erronées », indique cette note.
Face à ces publications mensongère qui remettent en cause le sérieux du processus d’appel d’offres des blocs pétroliers et gaziers, le ministère des Hydrocarbures se dit entrain d’étudier quelle action mener en justice contre cette presse « diffamatoire ». Pour rappel, une enquête menée par le Bureau du journalisme d’investigation et Reteurs stipule que l’appel d’offres des blocs pétroliers et gaziers en RDC serait entaché d’un traitement préférentiel apparent et d’ententes secrètes.
Joseno Nseka
