L’Ecidé de Martin Fayulu continue sa lutte pour obtenir « justice » dans l’affaire relative à l’assassinat d’un de ses militants au nom de Gires Mukungi dont le corps sans vie avait été retrouvé au matin du 10 septembre dernier, devant le siège du parti politique situé sur le boulevard Triomphal à Kinshasa. A en croire, le président de l’Ecidé ce militant aurait été « abattu froidement par un policier » .
Après des actions menées par l’Ecidé, l’affaire a été confiée au Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe qui a renvoyé l’audience au mardi 8 octobre, après l’avoir ouvert le mardi 24 septembre 2024. « Cette affaire d’une gravité extrême, est désormais confiée à la justice militaire. La prochaine étape de l’instruction est fixée au mardi 8 octobre 2024, avec notamment une descente sur les lieux de crime. » , a écrit Martin Fayulu Madidi, président de l’Ecidé, tout en exigeant une sanction exemplaire à l’endroit du forfaiteur.
« Nous exigeons une sanction exemplaire, car la justice élève une nation » , a-t-il rappelé. Dans un autre poste, Martin Fayulu avait appelé le tribunal militaire à prendre ses responsabilités face à l’assassinat Gires Manzanza. « Nous exigeons une justice exemplaire, sans compromis. Le peuple attend une sanction à la hauteur de la gravité du crime. » , avait déclaré le président du parti Ecidé.
Joseph E. NSEKA
La rédaction