Après sa condamnation : Constant Mutamba contrait au « mode avion »

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Mutamba se trouve enfermé au Commissariat de la police de Kinshasa, sans pouvoir voir son médecin. La Nogec dénonce une grave atteinte aux droits humains. Le parti évoque la souffrance de son chef et refuse toute forme de torture.

« Où se cache l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, depuis qu’il a été condamné? L’ex-garde des Sceaux est délibérément isolé du reste du monde, crie son parti. Hormis sa femme, personne ne peut lui rendre visite. Ses avocats sont exaspérés par cette situation. La Nouvelle génération pour l’émergence du Congo tire la sonnette d’alarme. ». Dans un communiqué diffusé samedi, les dirigeants politiques précisent que leur président est « injustement détenu dans les locaux du commissariat » depuis de nombreuses semaines.

Constant Mutamba, en détention, n’a pas accès à ses médecins traitants, et son état de santé se détériore « de façon alarmante chaque jour ». La NOGEC déplore que leur leader soit « en prison depuis plusieurs semaines », et soutient que toutes les rumeurs concernant sa libération ou son assignation à résidence sont fausses. Le document souligne que le silence des autorités et l’absence de couverture médiatique aggravent cette situation tragique.

La NOGEC dénonce également cette campagne de désinformation et de manipulation, qui vise à créer de la confusion et à décourager le peuple. Le parti affirme : « Le président Mutamba ne quittera pas les locaux de la police dans le secret », et garantit que « le peuple sera informé officiellement le jour de sa libération ou de tout autre changement de situation ». Ce communiqué souligne ainsi la volonté du parti de défendre la transparence et la dignité de son président, tout en dénonçant les manœuvres qui cherchent à réduire l’attention médiatique autour de son affaire.

Le parti de Mutamba félicite l’engagement indéfectible des militants. Malgré l’isolement et le silence médiatique, ils continuent de revendiquer, avec bravoure et persévérance, la libération et l’acquittement complet de leur président. Seuls sa famille, ses proches et ses partisans sont les garants de sa mémoire et de sa dignité durant ces moments difficiles.

Constant Mutamba a été reconnu coupable le 2 septembre 2025 par la Cour de cassation et a reçu une peine de trois ans de travaux forcés, ainsi que cinq ans d’interdiction de vote et d’éligibilité, pour détournement de fonds destinés à la construction d’une prison à Kisangani. La Cour avait également ordonné la restitution de 19 millions de dollars et l’interdiction de toute fonction publique pour cinq ans, ce qui a déjà été mis en œuvre. Tout au long de son procès, Mutamba avait nié ces accusations, dénonçant un acharnement politique qui allait au-delà de la simple justice.

La NOGEC rappelle avec force que la vérité finira par percer l’obscurité, et que le peuple saura qu’il n’y a pas de libération secrète pour celui qui mérite d’être entendu. Constant Mutamba attend maintenant que justice et transparence viennent éclaircir l’ombre qui l’entoure.

J-P E

 

 

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