Après le rejet de la main tendue à Kagame Tshisekedi reste ouvert à une offre du Rwanda

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Félix Tshisekedi a soutenu samedi à Bruxelles son approche de paix avec le Rwanda, affirmant qu’il ne compromettrait « à aucun moment » son pays ni sa population, en dépit du rejet de sa proposition par Paul Kagame.

S’adressant à la communauté congolaise, il a dit : « Les jaloux et les ignorants peuvent parler. Nous, nous savons ce que nous entreprenons. Je peux vous assurer qu’en aucun moment je ne trahirai mon pays ni mon peuple. Surtout, ce que vous devez comprendre, c’est que faire la paix n’est pas un signe de faiblesse. Croyez-moi, je ne suis pas du tout faible. Je pense avoir prouvé cela à plusieurs occasions. ».

Le Président a également mis en avant le rôle qu’il attribue à ses efforts dans les initiatives diplomatiques en cours : « Si actuellement nous parlons de sanctions et de médiations africaine, américaine et qatarienne, je pense que c’est en partie grâce à ce que j’ai pu accomplir. Ce n’est absolument pas une faiblesse ; au contraire, c’est une marque de noblesse de savoir établir la paix de manière remarquable. Je l’ai proposée. J’attends la réponse. »

Félix Tshisekedi a terminé en déclarant sa foi dans la poursuite des discussions : « Je comprends que cela a pu troubler, je ne m’attarde pas sur ce qui a été dit, je sais qu’ils vont réfléchir et qu’ils reviendront vers moi avec une offre, c’est ce que j’attends. »

Deux jours auparavant, toujours à Bruxelles, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, avait réagi vivement à cette initiative.

« Il est vraiment déconcertant de voir un chef d’État utiliser une plateforme dédiée à la coopération entre l’Union européenne et les nations africaines pour faire du théâtre politique », avait-il déclaré. Interrogé sur l’offre du président congolais, il avait ajouté :

« Mais de quelle offre parlez-vous? Je vous ai dit que c’est du théâtre, car le président Tshisekedi sait pertinemment qu’un accord a déjà été signé, mais c’est lui qui ne respecte pas cet accord. ».

J-P E

 

 

Kasaï-Central : viol collectif de quatre femmes cultivatrices à Dibaya, l’ONG FMMDI dénonce et réclame justice

 

Quatre femmes, dont certaines enceintes ou mères de nourrissons, ont été brutalement violées et agressées ce week-end alors qu’elles travaillaient dans leur champ dans le territoire de Dibaya, au Kasaï Central. C’est ce qu’a dénoncé avec fermeté Nathalie Kambala Luse, Directrice générale de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), dans un message publié le 13 octobre sur le réseau X.

 

Selon son témoignage, les assaillants, venus d’un village voisin, ont également dérobé plus de 1.500.000 FC et torturé un homme présent sur les lieux, avant de s’enfuir. Les survivantes, âgées pour certaines de plus de 50 ans, ont été blessées, traumatisées et sont actuellement prises en charge médicalement.

 

« Ces actes inhumains et révoltants ne doivent pas rester impunis », a martelé Nathalie Kambala, appelant les services de sécurité et la justice à ouvrir une enquête urgente pour retrouver et punir les auteurs.

Elle a en outre interpellé les autorités locales à renforcer la protection des personnes et des biens, et a invité les communautés à dénoncer les violences basées sur le genre (VBG). L’affaire suscite une vague d’indignation au sein de la société civile locale.

Tasambu

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