Après le contrôle de la sous-traitance à Kinshasa: Le DG Miguel Kashal durcit le ton

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Miguel Kashal Katemb, directeur général de l’ARSP (Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé) est dans tous ses états. En effet, après le contrôle effectué à Kinshasa dans ce secteur, il est arrivé à un constat amer. Dans une vingtaine de secteurs, dont les télécommunications, l’industrie brassicole, la limonaderie, le infrastructures, les bâtiments, les travaux publics, l’agroalimentaire, les hydrocarbures, l’industrie manufacturière, les services, les carrières, la cimenterie, les cosmétiques, l’hôtellerie, la pharmaceutique, le planification, l’énergie, le transport, la logistique, la distribution et le textile, Miguel Kashal est arrivé à la conclusion que les sous-traitants dans tous ces domaines sont des véreux.

En effet, ceux-ci ignorent ou font tout simplement fi de la loi sur la sous-traitance telle que l’exige la législation congolaise. C’est-à-dire de réserver une part importante aux sous-traitants congolais. Un exemple effarant démontre que sur 132 entreprises contrôlées dans la capitale congolaise, seuls 8% appartiennent à des sociétés de droit congolais. Et sur le plan du chiffre d’affaires élevé à 253 millions de dollars américains, ces sociétés congolaises n’atteignent que 28 millions.

Ce constat a amené Miguel Kashal Katemb à conclure que les entreprises de sous-traitance se jouent de la loi congolaise et ne se plient à la législation sur la sous-traitance. Pour le numéro un de l’ARSP, elles sabotent son objectif de « faire participer le plus grand nombre d’entrepreneurs congolais aux chaînes de valeur des ressources de leur pays ». En d’autres mots, de créer une classe moyenne congolaise de millionnaires.

Aussi, désormais, Miguel Kashal durcit le ton. Il exige que toutes les entreprises de sous-traitance s’affilient non seulement à la FEC (Fédération des entreprises du Congo) en passant par l’ARSP pour leur validation, mais aussi respectent dans l’avenir la législation congolaise ad hoc. Sinon…
Kalume Ben Atar

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