Ecuries d’Augias ?
La situation sécuritaire au Nord-Sud Kivu et en Ituri est-elle seulement le fait des groupes et des milices armés d’origine congolaises ? N’est-elle pas aussi provoquée par des responsables des services sécuritaires et des forces de l’ordre impliquées (Armée et police nationales) dans l’exploitation des riches gisements minéraux ?
Il n’y a pas si longtemps, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a décidé de « balancer » quelques hauts gradés de la Grande Muette, dont le général Philémon Yav, emprisonné en ce jour maison carcérale de Makala. Il lui a été reproché de fomenter un coup d’état contre le régime. Cependant, dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, comme dans celle de l’Ituri, l’insécurité persiste toujours. Et l’opinion nationale, sans parler de celle internationale ne cesse pas de se poser des questions sur l’efficacité d’une armée classée comme la dixième sur le continent africain Où sont don les forces de renseignements congolaises, tant dans l’armée, la police que les services d’immigration.
Comment se fait-il que des groupes armés peuvent infiltrer le territoire congolais sans que tous ces services ne peuvent pas s’en rendre compte ? Non, c’est trop ! Prenons-nous en charge, avait dit en son temps Mzee Laurent Kabila.
DGM, Police Nationale et Fardc, nous attendons que Tshisekedi s’occupe de vous. Nous en avons marre des défis sécuritaires qui nous guettent. Tant à l’intérieur que dans la capitale. Des rumeurs n’ont-elles pas circulé pour dire que des Rwandais avaient été aperçus dans la partie Est de la capitale congolaise ?
Kalume Ben Atar