Tshisekedi favorable pour un budget social
Le paradoxe congolais veut que le pays regorge de ressources minérales énormes, des terres immenses arables, de potentialités hydrauliques incommensurables, d’une population jeune et dynamique, et pourtant ce pays des dieux végète dans le peloton des lanternes rouges de la planète Terre.
Il est vraiment temps pour que la situation change. Et c’est ce que veut faire le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à l’orée de l’année 2022, charnière entre peut-être sa réélection (possible ou son départ préalable envisagée par l’opposition). Mais en attendant son départ du Palais de la Nation en 2023, Félix Tshisekedi maintient certaines options pour l’année 2023: la réduction du train de vie des institutions politiques, qui à elles seules, « bouffent » plus de la moitié du budget national.
En plus, le nouveau gouvernement, si Tshisekedi était réélu, devrait tenir compte de plusieurs préalables. Dont notamment , combattre l’insouciasme des dirigeants politiques, le train de vie politique surélevé des institutions publiques, les pratiques de la concussion et de la corruption.
Que faire ?
Tshisekedi pense qu’il faut rationnaliser les dépenses de l’Etat. Il espère que pour l’année 2023, il vaut mieux que le budget de l’Etat soit axé sur la programmation des dépenses d’investissements soient liées aux secteurs sociaux de base comme la santé, l’éducation, le secteur des infrastructures, développement rural. En plus, il faudra mettre un accent aigu sur l’entrepreneuriat local et la dotation pour le soutenir.
Kalume Ben Atar.