Affaire détracteurs de Jean-Claude Kalenga

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La commission en charge de discipline de l’UNPC condamne 4 journalistes

François KabuloMwanaKabulo, président de la commission en charge de la discipline et de respect d’éthique professionnelle au sein de l’UNPC, a rappelé à tous les sociétaires de cette structure, l’observance de l’article 5 du code d’éthique et de déontologie des journalistes congolais, recommandant à ceux-ci de bannir l ‘apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de ce métier. 

Ils ont écopé de trois mois de suspension pour non-respect des principes régissant la pratique du journalisme enRdc. A l’issue de l’audience dans l’affaire de quatre journalistes contre le Directeur général intérimaire du FPI, Jean-Claude KalengaMakonga,  avait saisi l’UNPC sur ce qu’il qualifie de mauvais comportement et pratique malveillante reprochés à ces journalistes.

« Le tribunal dit recevable l’action menée par la partie plaignante, Jean-Claude Kalenga, Directeur général ai du FPI et la déclare fondée.Inflige un avertissement au journaliste Papy Olivier MuamboNzambe. Condamne à la peine de suspension de trois mois, les journalistes Pascal Mulunda et Rony Ngalamulume. Condamne à la peine de suspension de six mois Dany Buka, le tout manquement au devoir de désintéressement et probité morale, de neutralité dans l’exercice de leurs fonctions et de délicatesse prévus et punis suivant l’esprit de la lettre des articles 5 et 7 du code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais ».

Une histoire orchestrée par des personnes de mauvaise foi

Le Fonds de Promotion de l’Industrie s’emploie à remplir le rôle qui lui est assigné dans la mise en œuvre du Projet Présidentiel de Lutte contre la Pauvreté et les Inégalités Sociales au Kasaï. Pour des raisons inavouées, certaines personnes mal intentionnées avaient, jeté leur dévolu sur cet établissement public.

De plus, loin de disposer d’informations précises, ils sont malencontreusement allés jusqu’à épingler le FPI comme complice d’une prétendue affaire de détournement de près de 14 millions de dollars dans des déclarations qui font le tour du web. Mais seulement voilà, de nombreux observateurs avertis ont choisi de ne pas tomber dans le piège et se questionnent plutôt sur les motivations cachées derrière ces accusations sans fondement. Et si ce n’est pas pour freiner l’élan de cette institution étatique, quel objectif visent ces gens en induisant sciemment toute l’opinion dans la confusion ? Difficile d’y répondre.

Toutefois, tout ce que l’on sait, est que même s’ils s’acharnent à démontrer un détournement qui n’existe que de nom, tout est clair, comme l’a indiqué dernièrement le Directeur Général par intérim de cette institution publique. « Il n’y a jamais eu de détournement », a déclaré Jean-Claude KalengaMakonga, qui a reconnu au passage et sans détour, étant à la tête du FPI, être celui qui « engage et débloque ces fonds ». Cette société évoluant sous sa houlette, il est, de ce fait, la personne ressource par excellence pour les données fiables et par conséquent, vérifiables.

De la procédure et des fonds décaissés

Pendant que l’on pensait que les questions autour de la subvention par le FPI des travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires au Kasaï étaient définitivement résolues, d’autres manœuvres dilatoires, visant à semer la confusion, sont, de nouveau, observées depuis quelques jours. Face à toutes ces fausses accusationsqui, étonnamment, continuent d’être relayées par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, le numéro un du Fonds de Promotion de l’Industrie, se confiant à la presse le dimanche dernier,a tenu à apporter des réponses concises.

Jean-Claude KalengaMakonga, qui dirige le FPI depuis un peu plus de six mois et qui a rappelé que cette entreprise a été enrôlée dans le programme présidentiel avec des missions bien définies au même titre que d’autres structures, a exprimé,à cette occasion,en des termes clairs son désarroi face à cette situation.

« Ces 14 millions dont ils parlent sont passés où, ont été retirés où et par qui? Qui en a bénéficié et qui les a détournés », s’est interrogé le dirigeant avant de préciser que tout cela est complètement faux. « Rien n’a été détourné au FPI » a, une fois de plus, réitéré le DG intérimaire du Fonds de Promotion de l’Industrie, visiblement consterné par les diverses informations soutenues par ceux qui persistent à dire le contraire.

En outre, concernant les maîtres d’ouvrage et les agences d’exécution locales, contrairement aux rumeurs qui circulaient, arguant que l’Exécutif provincial a été tenu à l’écart, il convient de noter que le gouvernement du Kasaï-Oriental et le diocèse de Mbuji-Mayi à qui les subventions ont été accordées, restent les deux agences choisies localement.

En effet, pour exécuter des travaux précis au niveau du gouvernorat du Kasaï, selon les données fournies par l’entreprise, le FPI a accordé environ 10 millions 800 mille dollars pour la réalisation des infrastructures. Et pour le diocèse de Mbuji-Mayi, c’est environ 3 millions 7. Et ces mêmes données, qui restent accessibles à tout celui qui le souhaite, font transparaitre qu’à ce jour, le taux d’exécution financière est d’environ 3 millions 17 pour les 6 ouvrages. Aussi, outre cela, 3 millions 17 ont déjà été débloqués et les fonds sont des fonds propres du FPI.

Il est, en conséquence, clair qu’il n’a jamais été question d’un prêt ou d’une quelconque combine,comme le laissent entendre les détracteurs du FPI. Le Directeur Général par intérim a également réaffirmé que la procédure a été suivie à la lettre et que le Gouvernorat a fait la passation de marché selon toutes les procédures requises ainsi que le diocèse.

Aussi, n’en déplaisent aux pourfendeurs, la passation des marchés a été faite d’une manière professionnelle, mais également le recrutement des entreprises locales qui ont remporté les contrats.

Un rapport sur les entreprises locales, qui ont gagné, a été également élaboré. Et cette façon de faire a permis au FPI de participer à la création d’emplois localement, mais aussi à faire circuler l’économie locale, car selon l’institution,« ils sont aussi payés à partir des banques locales ».

Il est, de ce fait, légitime de penser que ces personnes veulent amener le débat sur d’autres terrains dans lesquels le DG intérimaire du FPI avec sa casquette de technocrate, ne peutaucunement plonger : «En tant que technocrates, nous expliquons clairement que ce qui est fait est fait dans les normes», avait-il déjà expliqué le dimanche dernier.

Le rôle de la Présidence

Face au tollé suscité par la participation de certains Conseillers de la présidence au projet, il sied de préciser que la Présidence de la République n’a qu’un rôle de suivi, car c’est un projet qui a été initié par ses soins. Précisions volontairement mises de côté par les fameux accusateurs.

Aussi, cela a été confirmé par Jean-Claude KalengaMakonga qui a expliqué que c’est pour cette raison qu’ils ont eu à organiser conjointement deux visites avec le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat. « Il (Direcab) a fait des visites d’inspection. C’est parce qu’il est le président du comité de pilotage qui est un comité de suivi», a expliqué le Directeur Général par intérim du FPI, appelant tout le monde à s’informer convenablement.

Par ailleurs, Jean-Claude KalengaMakonga s’est dit ouvert à un débat contradictoire avec d’un côté les accusateurs, ceux qui font le relais et de l’autre, le FPI qui doit s’expliquer. «Parce que ça tombe maintenant dans la diffamation et la dénonciation calomnieuse, à ce moment-là, nous pourrons tirer les conclusions parce qu’il ne suffit pas que parce que vous avez le pouvoir de parler ou vous avez une opinion qui vous suit. Vous prenez cela à tort pour pouvoir faire du tort à d’autres institutions», a-t-il dit.

Une proposition louable quand on sait que cette question de détournement a été soulevée sur la place publique, et par conséquent, il faudrait que la suite se passe également en public

Chercher à salir le FPI,  c’est de l’auto-flagellation

Le Directeur Général Jean-Claude KalengaMakonga, lors de son point de presse, a insisté sur le fait que « Le FPI doit passer à une autre dimension » car comme nul ne l’ignore, il dispose de plusieurs partenaires. « Vous savez que nous avons des partenaires. Vous êtes en train de faire de l’auto-flagellation sur votre propre pays»,a-t-il interpellé, s’adressant à ceux qui indexent malhonnêtement le FPI. 

Malheureusement, cette auto-flagellation peut avoir un impact sur les partenariats étrangers du Fonds de Promotion de l’Industrie. Ceux qui pensent faire du tort aux dirigeants de cette institution devraient comprendre qu’ils le font plutôt au programme présidentiel et par ricochet, à leur propre pays.

Il serait donc judicieux de laisser du temps au FPI d’aller au bout de tous les projets ; et exiger après, s’il le faut, des comptes sur ce que l’entreprise aura réalisé.

J-P Ebonga

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