Abolition des marchés pirates à Kinshasa

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Des pleurs et grincements des dents les longs des voies publiques

Après plusieurs mesures prises par les autorités urbaines, mais non respectées par la population kinoise, Gentiny Ngobila met de la rigueur cette fois-ci avec l’opération « coup de poing ». Celle-ci consiste au délogement des les marchés et garages pirates, des véhicules mal garés ainsi qu’à la destruction des kiosques et terrasses de fortune, y compris l’interpellation des vendeurs de l’eau conditionnée dans des sachets plastiques, etc.

Ce lundi 9 janvier 2023, les éléments de la police étaient présents sur le tronçon allant de l’aéroport de N’djili à la 1ère rue Limete pour assurer l’exécution de cette mesure jugée impopulaire et inopportune pour une frange d’habitants de la capitale congolaise. Par contre, d’autres kinois ont salué cette décision du gouverneur de la ville de Kinshasa.

A en croire un observateur, la destruction des marchés pirates contribue au renforcement de la protection des vies de plusieurs personnes exposant chaque jour leur vie à la merci des conducteurs ivres. Le drame de Matadi Kibala en est un exemple criant qu’il faut pour les autorités de la ville de rester on ne peut plus regardant avec l’application de cette mesure.

Des espaces publics occupés par des marchands sont à la base de l’encombrement de la circulation des passants. Pas d’espace pour mettre un pas. Cette situation favorise également l’insalubrité dans la capitale kinoise. La loi est dure mais c’est la loi, disent les juristes.

Il sied de rappeler que plusieurs décisions de l’Hôtel de ville de Kinshasa souffrent d’application. Il y a par exemple celle concernant l’interdiction des véhicules poids lourds de circuler avant 21 heures. Une très bonne mesure qui n’est jusqu’à ce jour pas exécutée; pourtant ces véhicules sont à la base de plusieurs obstructions des voies routières à Kinshasa. Il faut ajouter à coté de cela le non respect de la tarification des prix de transport ; sur ce point même, c’est l’anarchie totale.

Espérons qu’avec cette nouvelle opération, coup de poing, d’autres mesures du gouvernement provincial de Kinshasa trouveront leur application pour le plus grand bien de la population. C’est encore possible de restaurer l’image ternie de Kinshasa ; c’est encore possible de retrouver l’ancien surnom de « Kin la belle » où il faisait beau vivre.

Enock Nseka

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