L’église catholique congolaise ne se place pas au milieu du village en ce qui concerne l’enseignement, notamment primaire. Pour on ne sait quelle raison, alors que tous les Congolais aspirent à envoyer leurs enfants à l’école, l’église catholique, agissant comme les talibans en Afghanistan, s’évertue à multiplier des embûches pour empêcher les parents les plus démunis à envoyer leurs enfants à l’école.
Pourtant, les catholiques ne devraient pas oublier que leurs enseignants sont jusqu’à preuve du contraire payés par l’Etat congolais et que leurs concessions dépendant de celui-ci, qui peut à tout moment leur en retirer la jouissance. La terre, le sol et le sous-sol appartenant à l’Etat.
Les catholiques, leurs chefs en tête, ont choisi justement la veille de la rentrée scolaire pour manifester leur mauvaise volonté. Alors que l’Etat congolais a déclaré que les uniformes ne doivent pas être vendus par des écoles et sont à la dévolution des parents, bon nombre d’écoles catholiques, encouragées par leur hiérarchie, obligent ceux-ci à se les procurer à leurs écoles sous peine de sanctions. Lesquelles ? On ne sait que dire. Qui plus est, dans plusieurs écoles catholiques, au mépris de toutes les lois, on exige la paiement d’une caution exagérée pour l’inscription ou le maintien d’un élève.
Ainsi, par exemple au complexe scolaire Cardinal Malula, de la 13ème rue Limete, on exige juste pour la maternelle un minerval de 710 dollars américains dont un acompte de 300. Mais, qu’apprennent nos bambins de 3 ou 4 ans dans ces écoles maternelles si ce ne sont que des chants, des coloriages ou autres fadaises? Messieurs les abbés, prêtres, curés en quête d’enrichissement ou de construction d’écoles privées, faites grâce à une population congolaise déjà trop meurtrie. Montrez-vous digne de ce que vous défendez : le bien-être social du peuple.
Kalume Ben Atar
