22ème anniversaire de Mzee LDK

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Les pleurs d’ Olive Lembe Kabila

Le 16 janvier 2011, était assassiné dans son bureau du Palais de la Nation, Mzee Laurent-Désiré Kabila, troisième président du pays. Un meurtre jamais vraiment élucidé à ce jour. Sa mort avait provoqué une houle de pleurs de la part de la population congolaise qui avait vu en ce libérateur du joug « mobutiste » le visage d’un nouveau pays tourné vers l’autodétermination à un développement conscient et nationaliste du pays.

22 ans après, les Congolais ont célébré la mémoire de ce patriote par plusieurs manifestations. D’abord une messe d’actions de grâce à la cathédrale du Cinquantenaire dans la commune de Lingwala.  De nombreuses personnalités de toutes obédiences politiques y ont participé ainsi que des milliers de Congolais qui avaient adhéré à sa vision : « prenez-vous en charge ».   Autrement dit, ne tendez pas la main et n’attendez pas de l’extérieur la résolution de vos problèmes internes.

Le « soldat du peuple » , tel que l’appelaient ses concitoyens n’avait qu’un mot à la bouche : « ne jamais trahir le Congo ». Il nous a légué le franc congolais, il nous a ramené la dignité d’être reconvertis comme citoyens de la grande République démocratique du Congo, il nous a laissé en héritage la grande devise  patriotique : « ne jamais trahir le Congo ».

Qui signifie surtout en ces moments cruciaux, où nous sommes sous l’emprise d’agresseurs, que nous ne devons pas laisser un seul instant les ennemis du pays et les néo-impérialistes s’emparer d’un seul centimètre de notre sol.

Olive Lembe Kabila, ancienne Première dame, au mausolée de son feu beau-père, a eu des mots émouvants qui ont fait pleurer plus d’un assistant. Ainsi, dans son oraison funèbre si on peut appeler comme cela sa prière, elle a demandé que du haut des cieux où il se trouve, Mzee prie pour le sauvetage du pays qui va à la dérive. « Le pays va mal. Mzee, intercède pour nous. Vous n’êtes pas parti pour rien. Le pays a encore besoin de vous. Intercède pour nous auprès du Tout Haut auprès duquel vous êtes assis ».

Kalume Ben Atar         

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