1ère session extraordinaire de la 36 session du Conseil National du Travail

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Claudine Ndusi M’Kembe a lancé le go

Sous le haut patronage du président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, il s’est ouvert du mardi 19 au vendredi 22 avril 2022, au siège de la direction provinciale de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), les travaux de la 36ème session extraordinaire du Conseil National du Travail (CNT).

La 1ère session extraordinaire de la 36ème session du Conseil National du Travail qui s’ouvre ce jour, répond au souci du gouvernement de légiférer sur tous les impératifs du contexte du moment dans le monde du travail. Aujourd’hui plus d’une année après la tenue de la 36èmesession ordinaire du Conseil ordinaire du travail, nous voici encore une fois réunis dans cette salle nommée Sadako Ogatade l’INPP pour examiner les matières inscrites à l’ordre du jour de la présente session.

Organisées par le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, ces assises ont été présidées par Madame la ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, assistée respectivement  les Secrétaires Généraux à l’Emploi et au Travail, ainsi qu’à la Prévoyance Sociale. L’ouverture de ces travaux a eu lieu en  présence de quelques honorables députés et sénateurs, du Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, des représentants du gouvernement, des  employeurs et du banc syndical des travailleurs.

 Ci-dessous, l’intégralité du discours de Madame Claudine Ndusi M’Kembe, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale :

« Aujourd’hui plus d’une année après la tenue de la 36ème session ordinaire de travail, nous voici encore une fois réunis dans cette salle dénommée Sadako Ogata de l’INPP, pour examiner les matières inscrites à l’ordre du jour de la présente session. Les raisons de la convocation tardive de la session en cours nous sont tous connues, à savoir la situation sanitaire due à la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement les économies du monde entier, mais plus particulièrement celle de notre pays en voie de développement. Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs du Conseil National du Travail, je voudrais avant de continuer mon propos, m’acquitter d’un agréable devoir, celui de rendre un vibrant hommage à son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo président de la République qui, à travers le gouvernement de la RDC que dirige Monsieur Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a fait de la promotion du travail décent un deses objectifs prioritaires. C’est pourquoi en novembre 2021, le ministère de l’ETPS a  eu à signer un mémorandum d’entente concernant le programme-pays de travail décent 2021-2024 manifesté par la volonté du gouvernement de collaborer avec les organisations des travailleurs, les organisations des employeurs et l’Organisation Internationale du Travail afin de soutenir et de promouvoir le travail décent à l’échelle nationale. Parmi les priorités retenues dans ce plan, nous pouvons citer la croissance économique inclusive la protection sociale, la gestion durable des ressources naturelles et l’amélioration de la productivité du travail par la promotion  du dialogue social et des droits fondamentaux des travailleurs. Par ailleurs, en décembre 2021, la RDC a validé son plan stratégique sur la couverture santé universelle. 

Ce plan élaboré de manière participative et qui reconnait le rôle primordial des mutuelles de santé dans l’organisation de la demande des soins, particulièrement pour la population œuvrant dans l’économie informelle. Ces deux programmes prioritaires du gouvernement, à savoir le programme-pays du travail décent et le plan stratégique national sur la couverture santé universelle, témoignent la volonté du gouvernement  et la vision du chef de l’Etat partagées par toutes les parties prenantes, à placer l’homme et l’emploi au centre de la politique macroéconomique pour la réduction de la pauvreté, le chômage, le sous-emploi en vue de l’atteinte des objectifs du développement durable notamment le DD3, je cite : donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges, et l’ODD 8, je cite : promouvoir une croissance économique soutenue partagée et durable, le plein emploi productif, et un travail décent à tous.

Toutefois, les efforts soutenus du gouvernement de la RDC sont confrontés à l’instar d’autres pays du monde, aux effets de la pandémie mondiale du coronavirus caractérisée en Afrique par les bouleversements économiques et sociaux, menaçant les moyens de subsistance à long terme et le bien-être de millions d’individus. C’est pourquoi  nous devons consolider la culture de l’échange entre les partenaires sociaux afin de faire collectivement face aux conséquences de cette pandémie et de maintenir le cap.

Tenant compte du Conseil National du Travail nous offre cette opportunité d’échanger de manière constructive d’une part pour analyser les différents projets des documents légaux pouvant permettre d’améliorer la gouvernance dans les secteurs de l’emploi, du travail, de la sécurité sociale et d’autre part, de contribuer à la mise en place effective du socle de protection sociale, notamment son volet santé devenue une urgence pour le gouvernement de la RDC. Ainsi donc, nous avons eu à aligner sur la liste des points à mettre à l’ordre du jour, cinq points sur lesquels je ne reviens pas.

Parmi d’autres points à examiner figurent en bonne place celui se rapportant au Conseil Supérieur de l’Emploi pour la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et la formation professionnelle qui, depuis son adoption, n’a pas encore été implémenté. Je voudrais souligner ici l’importance particulière de ce point qui va être élaboré au moment où le monde entier traverse la période de turbulence du fait de la guerre russo-ukrainienne qui impacte considérablement l’économie mondiale avec inéluctablement des conséquences du monde du travail.

Dans cette optique, la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle devient donc une urgence, car cela va permettre à la RDC d’adopter réellement une approche de l’avenir du travail centré sur l’homme afin d’offrir une protection adéquate à tous les travailleurs en ce qui concerne le respect de leurs droits fondamentaux. La large concertation qui vous a caractérisé dans la réalisation de la phase préliminaire de ces assises me rassure parce que vous avez privilégié le consensus pendant le déroulement des présents travaux.  Mon souhait qui est certainement aussi le vôtre est que le conseil adopte la totalité des matières inscrites à l’ordre du jour.

Il y va du plus grand intérêt des acteurs du monde du travail. Le gouvernement attache beaucoup d’importance à ces assises et compte énormément à votre sens élevé de patriotisme pour nous permettre de conduire ensemble une société juste et équilibrée. Enfin je réitère mes remerciements aux mandants qui participent, pour le sacrifice consenti à  la phase préparatoire de ces travaux. »

J-P Ebonga    

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