Venue en appui du gouvernement congolais, en République démocratique du Congo, dans le but de stabiliser la situation sécuritaire au pays, la Mission onusienne pour la Stabilisation du Congo (Monusco) prépare son retrait sur le sol congolais.
La cheffe de la Monusco, Bintou Keita a confirmé le départ pour l’année prochaine, 2024, dit-elle, est l’année de la transition, où la Monusco transférera de plus en plus ses responsabilités, notamment en matière de protection des civils au gouvernement de la RDC.
C’est à l’issue d’une tournée de consultations dans la partie-Est de la RDC, que la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, a évoqué le processus de transition conjoint entre le gouvernement et la Monusco. En effet, au cours de cette tournée, Bintou Keita a échangé avec les gouvernements provinciaux, les différentes communautés locales, la société civile afin de discuter autour des mesures devant accompagner le retrait de la Monusco.
Le numéro un de la Monusco a été aux Nord et Sud Kivu ainsi qu’à l’Ituri. Elle a profité de sa présence pour visiter les bases de la Monusco et les sites de déplacés internes. Un rapport spécial est attendu de la part de Bintou Keita par le Secrétaire général de l’ONU, conformément à la Résolution 2666 du 20 décembre 2022, en rapport avec l’adaptation de la configuration future de la Monusco en RDC.
Pendant ce temps là Monusco continue à assister les déplacés estimés à plus de cent milles à travers ses quatre bases opérationnelles à Bayoo, Fataki, Rhoo et Gina, territoire de Djugu (Ituri), a fait savoir Bintou Keita qui annonce son engagement dans l’accompagnement de la femme dans la lutte pour l’égalité du genre en RDC. « En tant que femme, mère et grand-mère, je m’engage à amplifier la voix des femmes et à reconnaître les immenses contributions que les femmes congolaises ont apportées à la résolution des conflits dans leurs communautés ».
La Monusco part, mais les forces armées régionales restent en République démocratique du Congo pour accompagner l’armée congolais dans son processus de la stabilisation de sa partie-Est sous menace constante des groupes armés étrangers.
Joseno Nseka
