Justice: Sejournant en Belgique, la défense de Salomon Kalonda s’apprête à saisir l’IHRW

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Justice: Sejournant en Belgique, la défense de Salomon Kalonda s’apprête à saisir l’IHRW

Salomon Idi Kalonda

Près 45 jours depuis que le proche collaborateur de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda a été arreté par le service des renseignements militaires puis transféré à l’Auditorat militaire. Sa défense continue de rejetter toutes les accusations mises à la charge de leur client.

Se réunissant à Bruxelles, capitale de la Belgique, les avocats de Salomon Kalonda se sont exprimés devant la presse. En effet, Ils ont annoncé de s’apprêter à saisir la Commission internationale des droits de l’homme, IHRW (international human Rights Watch), après avoir déposé la requête à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

Pour la défense de Salomon Kalonda, les droits de leur client sont bafoués. Elle invite donc la CNDH à palper du doigt la réalité dans la prison de Ndolo. « La plainte est détaillée avec les conditions de détention de Monsieur Kalonda, on liste les droits qui sont bafoués. Dans le cadre des pouvoirs qui sont conférés à la CNDH, ils peuvent aller le voir à la prison militaire de Ndolo, ils peuvent prendre des mesures d’investigation, ils peuvent prendre des conclusions« , a affirmé Me Alexis Deswaef signifiant que la plainte visait aussi des individus notamment le Général-Major Christian Ndaywel, le chef de renseignements militaires et toute personne commanditaire de cette arrestation.

Me Alexis Deswaef trouve, par leur démarche de saisir la Commission internationale des droits de l’homme et l’implication des avocats belges, une internationalisation de la situation de Salomon Kalonda.

« On a également préparé une requête individuelle devant la commission internationale des droits de l’homme à Genève qui a la possibilité de prendre des mesures urgentes« , a fait savoir cet avocat.

A en croire Me Alexis Deswaef, l’arrestation de leur client vise à déstabiliser politiquement l’opposant Moïse Katumbi à l’approche des élections. « Un point de basculement est atteint. On constate une fuite en avant du pouvoir, avec des opposants politiques qui sont en danger et inquiets pour leur sécurité. C’est un point de basculement parce que ça touche un élément majeur dans le dispositif électoral mis en place par Moïse Katumbi« , a-t-il déclaré.

Arreté depuis le 30 mai dernier, il est reproché à Salomon Kalonda, les griefs suivants: incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, détention illégale d’arme et des munitions de guerre, et atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

Joseno Nseka

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