À l’approche des élections: l’opposition tient mordicus à salir le pouvoir

0
83

À l’approche des élections: l’opposition tient mordicus à salir le pouvoir

Les 4 leaders de l’opposition congolaise

Le bloc de l’opposition composé par le quatuor: Fayulu, Katumbi, Matata et Sessanga ne décolèrent pas. Sachant que les élections approchent, ces membres de l’opposition sautent sur toute l’occasion se présentant pour accuser le pouvoir en place. C’est de la politique: il faut chercher les failles de son adversaire pour s’en servir comme argument de campagne électorale.

Dans un communiqué rendu public, à la suite de l’arrestation du conseiller spécial de Moïse Katumbi, ces membres de l’opposition parlent de « l’enlèvement brutal ». Ils affirment d’être victimes des représailles de la part du pouvoir. La cause, disent-ils: l’énervement du régime Tshisekedi.

« Nous observons que les violences physiques subies et les arrestations arbitraires actuelles opérées dans les rangs des quatre partis de l’opposition politique (ECiDé, Ensemble pour la République, Envol et LGD) procèdent des actions manifestement suscitées par un énervement du régime de M. Tshisekedi, suite aux manifestations fortes contre la vie chère, l’insécurité généralisée dans le pays et la balkanisation ainsi que le processus électoral chaotique ayant entrainé une adhésion populaire massive », peut-on lire dans le communiqué conjoint du quatuor de l’opposition.


Fayulu, Katumbi, Matata et Sessanga interpellent la communauté internationale sur ce qu’ils qualifient des violations graves des droits et restrictions des libertés des citoyens.

Convaincus de l’importance de leurs actions, ils appellent la population « à résister et à exercer une vigilance citoyenne ». Pour atteindre leur objectif, ils invitent la société civile à s’aligner dans leur démarche.

Pour le président Tshisekedi, l’opposition congolaise n’est pas prête à affronter les élections en décembre 2023. Il les a accusé de chercher à créer « des foyers des tensions à Kinshasa et au Katanga » pour espérer au report des scrutins. Mais, le président de la République est déterminé à respecter le délai constitutionnel qui prévoit l’organisation des élections en 2023. Pour sa part, la Ceni poursuit normalement ses opérations électorales. Un avant projet de loi sur la répartition des sièges a même été déposé sur la table du Vice-premier ministre de l’Intérieur.

Joseno Nseka

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici