L’opposition politique de Lubumbashi a clos ses travaux vendredi

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Elle exige du gouvernement congolais huit devoirs

Réunis autour de Moïse Katumbi Chapwe, président national et autorité morale d’Ensemble pour la République,  l’honorable Delly Sessanga d’Envol, le sénateur Augustin Matata Ponyo de LGD et Martin Fayulu de l’Ecidé, ont cogité sur les questions politiques, sécuritaires et sociales du moment. De leurs réflexions, il est ressorti  huit points principaux  dont ils attendent l’exécution par le gouvernement.

A savoir, la nomination consensuelle des animateurs de la Ceni, la révision de la loi électorale, la recomposition de la Cour Constitutionnelle, la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques et judiciaires contre les candidats à la Présidence de la République, la fin des arrestations arbitraires des politiques, journalistes et activistes de la société civile, la libération de tous les prisonniers politiques, la fin des tueries dans le Grand Kivu, l’Ituri, le Grand Katanga, le Grand Bandundu et l’est de Kinshasa, l’organisation d’un audit externe des opérations d’identification pour produire un fichier électoral respectant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale et la présence des observateurs nationaux et internationaux dans tout le processus électoral.

Chimères

 Si certaines des exigences de cette opposition regroupée dans le chef-lieu du Haut Katanga peuvent se défendre comme celles concernant les arrestations arbitraires, la fin des tueries ou la libération des prisonniers politiques, l’exclusion des Congolais ne remplissant pas la « congolité »,toutefois d’autres appartiennent au monde du rêve éveillé.

En effet, comment à moins de neuf mois des élections à tous les niveaux prévues en décembre prochain, des leaders qui sensiblement ont toute leur tête , peuvent n exiger l’impensable. En effet, reprendre le débat sur la nomination consensuelle des animateurs de la Ceni ou la recomposition de la Cour Constitutionnelle demeurent dans le domaine de l’infaisable.  En effet, dans le premier cas, ne serait-ce pas faire le lit de ceux qui dans les coulisses, souhaiteraient un glissement ? Et dans le second, jamais le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne reviendrait sur la nomination de nouveaux hauts magistrats à la Cour Constitutionnelle pour satisfaire les « réunis » de Lubumbashi. Dont certains, à l’instar de Martin Fayulu sont incapables de respecter leurs conventions  ou leurs paroles. N’est-il pas à la base du conflit qui règne actuellement dans Lamuka dont il refuse la présidence au parti de son ancien « complice » Adolphe Muzito, aujourd’hui son pire ennemi juré ? Politiquement s’entend. Kalume Ben Atar

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