La commune de Kimbanseke dans la partie-Est de la ville-province de Kinshasa est réputée pour le phénomène Kuluna. Depuis l’opération de l’identification et d’enrôlement, plusieurs jeunes de cette commune, précisément dans les quartiers Nsanga et Kabila se livrent à des bagarres sans merci.
Selon une source fiable qui nous a livré cette information, deux personnes seraient mortes au cours de ces bagarres de la rue. Elle précise que ces jeunes du quartier Nsanga empêchent ceux du quartier voisin, Kabila, de venir s’enrôler dans des centres installés dans leur localité, et vice versa. Les écoles protestante et laïcs situés au quartier Nsanga, et celle dénommée Dibwa dia ditunga au quartier Kabila sont prises pour cibles par ces inciviques, qui attaquent des requérants.
Par conséquent, il s’observe un faible de taux de participation de la population de ce coin à l’opération d’identification et d’opération des électeurs. « Si la Police n’agit pas maintenant dans cette partie de la capitale, les 25 jours ajoutés par la Ceni pour permettre aux citoyens congolais qui ont souscrit de participer à cette opération n’auront aucun avantage sur la population de Nsanga et Kabila », a tiré la sonnette d’alarme, notre source.
La question de la sécurité des opérations du processus électoral est d’une importance capitale. Car, sans la sécurité, il n’y a pas moyen de mettre en place ces opérations. Mais, dans des zones réputées de turbulences et des troubles, cette question mérite doublement l’attention des autorités de la Ceni et celles de la Police, afin de permettre à la population de remplir aisément son devoir civique, mais aussi de préserver du danger les agents commis à ces opérations.
En outre, il faudrait pour la Ceni d’ouvrir grandement l’œil sur les tapages occasionnés par les prétendus candidats aux élections, qui se dirigent vers des centres d’inscription, trainant des foules derrière eux. Cette attitude risque d’occasionner également certaines déviances. Il faut agir, hic et nunc.
Enock Nseka