Coincé par les circonstances

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Denis Kadima proroge l’opération d’enrôlement jusqu’au 17 février

C’est ce lundi 23 janvier que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs devait prendre fin dans la première aire opérationnelle dont la ville-province de Kinshasa fait partie. A cause de différents obstacles, notamment des machines qui tombent en panne, des difficultés dans la prise des photos, la délocalisation de certains centres d’inscription, rencontrés par la Ceni que le président de cette institution avec son équipe ont décidé de proroger l’opération de la révision du fichier électoral jusqu’au 17 février prochain.

La décision a été rendue publique le dimanche 22 janvier dernier à travers le communiqué de presse N°005/CENI/2023. Il s’agit d’une période de récupération de 25 jours. « Cette décision se justifie, d’une part par le fait que certains centres d’inscription de cette aire opérationnelle n’ont pas fonctionné de manière régulière et d’autre part, par la nécessité pour tous les Congolais remplissant les conditions requises de jouir de la qualité d’électeur et de figurer sur la liste électorale », peut-on lire dans cette note.

Par ailleurs, la Ceni annonce par la même occasion l’élargissement de cette opération d’enrôlement avec la deuxième aire opérationnelle dont le début est prévu pour ce mercredi 25 janvier jusqu’au 25 février 2023. Cette deuxième aire opérationnelle comprendra les provinces du Haut-Katanga, Haut-Lomami, Kasaï, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Sankuru, Tanganyika et la diaspora congolaise des pays suivants : l’Afrique du Sud, la Belgique et la France.

97% des centres d’inscriptions en marche

Dans une autre communication, la Ceni a fait savoir que près de 8901 centres d’inscriptions sur 9200 prévus sont ouverts, seulement 299, soit 3% de C.I restent encore non ouverts, et 5% non opérationnels.

En outre, la Ceni se dit confiante quant à la suite de l’opération d’enrôlement dans cette première aire opérationnelle.  De plus, la Ceni affirme avoir pris en compte les observations faites par ses partenaires du processus électoral à propos du prolongement de l’opération de la RFE dans la première partie.

Pas de glissement pour Kadima

Le président de la Ceni n’entend pas céder aux allégations de certains politiciens et observateurs qui pensent que le glissement est possible du fait des déficits liés à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.  Denis Kadima a fait savoir d’un ton décisif sa ferme motivation d’organiser les élections en 2023 ;

« Notre souci d’organiser les élections en cette année reste ferme. Si nous voulions glisser, nous aurions eu beaucoup de prétextes. D’abord le temps, ensuite d’autres facteurs que je m’abstiens d’évoquer pour ne pas perdre du temps », a réagi Dénis Kadima avant de lancer à ses détracteurs : «  nous avons des problèmes d’ordre général partout, parce que c’est un problème d’adaptation générale. Qualifier cela d’une tricherie planifiée serait un raccourci assez honteux ».

Pendant ce temps, le processus électoral qu’organise Dénis Kadima continue à diviser la classe politique congolaise. Le parti politique de l’ancien président de la République ne s’est toujours pas ravisé quant à son refus de prendre part à ce processus électoral accusé d’une « tricherie planifiée ».

Enock Nseka

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