Le nouveau DG Kazumba ne serait pas à sa place, déplorent les hauts cadres
Les dernières ordonnances présidentielles nommant les nouveaux mandataires à la tête de quelques entreprises publiques comme par exemple à l’Ogefrem, ne sont pas à coup sûr, de l’avis de l’opinion publique, judicieuses. Des individus qui ont brillé par leur incompétence, relégués quelque temps au « garage » ont surgi comme mandataires ou présidents des Conseils d’administration. On ne sait pourquoi et pour quels dividendes en faveur du quinquennat de Tshisekedi.
C’est le cas du nouveau DG de l’Ogefrem William Kazumba Muyombo qui, seulement après quelques jours de sa prise de fonction, montre ses insuffisances.
De mémoire de tous les hauts cadres de l’Ogefrem, jamais cette entreprise n’a eu à faire à un Dg de la trempe de William Kazumba Muyombo. Ils n’ont jamais fait face à un tel directeur général qui parle beaucoup, est complexé, a des réponses à tout, même dans des dossiers qu’il ne maîtrise pas, se récrient les hauts cadres de cette entreprise.
Qui plus est, l’homme est d’une telle suffisance qu’il exige des honneurs militaires chaque matin quand il arrive au siège. Pourtant, l’Ogefrem, à ce que l’on sache, n’est pas un service paramilitaire, mais plutôt un office s’occupant de gestion de fret multimodal.
Les agents et cadres de l’Ogefrem en arrivent à regretter l’époque des anciens directeurs généraux tels que les Mutuale, Madame Mayuma, Emile Ngoyi, Anatole Kikwa ( qui a d’ailleurs construit le somptueux bâtiment de la direction générale), Philippe Kiyimpu, et même le très contesté Patient Sayiba. Un cadre, humoriste sans doute à ses heures, atteste que le DG Kazumba ignore les horaires de travail ou la notion des heures supplémentaires, du moment qu’il tient ses réunions de service avec les différents responsables après les heures de service.
A en croire des sources bien informées, le DG Kazumba aurait été proposé par l’autorité morale de sa formation politique, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo. Si cela s’avère vrai, alors, le sénateur Bahati aurait fait un mauvais choix. Et c’est malheureux pour l’avenir de l’Ogefrem.
Kalume Ben Atar