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Blocs gaziers du lac Kivu

Clôture du dépôt des candidatures

Trois blocs gaziers du lac Kivu- dans les provinces du Nord et Sud-Kivu, ont intéressé une dizaine de sociétés ont manifesté leur intérêt pour trois blocs gaziers du lac Kivu, lors d’un processus d’appel d’offres mercredi 12 octobre. Le gouvernement, pour éviter le favoritisme, a promis que cet appel d’offres doit être « public, transparent, impartial et concurrentiel » afin de donner la chance aux plus méritants des sociétés qui présenteront un dossier bien ficelé, tenant compte des intérêts de la partie congolaise.

Selon le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, après le dépouillement des candidatures désormais closes, aucun acte de corruption ne sera toléré. Il a donné cette assurance les caméras de la télévision nationale qui ont d’ailleurs retransmis l’événement en direct.

C‘est vers fin juillet 2022 que l’appel d’offres pour ces trois blocs gaziers avait été lancé, concomitamment avec les 27 blocs pétroliers. Le dépôt des candidatures pour ces derniers se poursuit jusqu’au 29 janvier 2023, a précisé le patron des Hydrocarbures.

En consultant la lecture des procès-verbaux, il ressort qu’une dizaine de « sociétés et consortiums » ont répondu positivement pour l’exploitation de trois blocs gaziers du graben du lac Kivu, à cheval entre les frontières rwandaise et congolaise. Parmi les candidats intéressés par les trois blocs (Makelele, Lwandofu et Idjwi), figurent entre autres « Winds exploration and production LLC »   et « Ray Group Electromechanics ». , intéressés par les trois blocs (Makelele, Lwandofu et Idjwi).

L’exploitation du gaz méthane contenu dans les eaux du lac Kivu, représentant un risque permanent d’une catastrophe naturelle, est une exigence sécuritaire pour la population congolaise vivant dans le voisinage direct du lac », a estimé le ministre Budimbu. Avant d’ajouter qu’elle constitue également « une réponse aux besoins énergétiques des deux provinces de notre pays : le Nord et le Sud-Kivu ». De manière générale, l’objectif principal est de valoriser nos ressources en hydrocarbures en vue du développement économique et social de notre population, a encore précisé Budimbu .

Aux sociétés candidates, le ministre s’est voulu rassurant quant à la suite du processus qui doit aboutir à des partenariats gagnant-gagnant dans l’intérêt de toutes les parties.

Le ministère des Hydrocarbures vise une signature des contrats de partage de production d’ici fin octobre de cette année.

Malgré les réserves de Greenpeace, qui craint des conséquences catastrophiques qu’elle pourrait avoir sur les communautés, la biodiversité et le climat à cause d’immenses tourbières contenues dans nos forêts, la RDC demeure rassurant : elle veillera au respect de l’environnement.

Kalume Ben Atar

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