Félix Tshisekedi rappelle au monde ses responsabilités face au changement climatique
C’est à Rotterdam, une ville portuaire et 2ème ville hollandaise en importance au Royaume de Pays-Bas, que s’est tenu le sommet de l’adaptation en Afrique, un dialogue de haut niveau des amis du Global Center on Adaptation-GCA.
Le président de la République y a réitéré sa requête pour le respect du pacte de Glasgow (cop26), c’est-à-dire des engagements pris par les pays pollueurs face aux changements climatiques et d’autres crises qui impactent négativement le développement du Continent. La Covid-19 ainsi que les effets collatéraux de la guerre en Ukraine.
La RDC, coorganisatrice du sommet sur l’adaptation en Afrique se prépare à recevoir le monde pour aborder ces questions dans le cadre de PRE-COP27 qui se tiendra à Kinshasa avant la COP27 qui se tiendra en Égypte en novembre 2022. Se positionnant comme pays leader et solution, vu sa biodiversité et sa capacité d’absorption des gaz à effets de serre, la RDC, en passe de devenir le premier poumon du monde, grâce notamment au bassin du Congo, veut surtout recevoir sa part des dividendes en termes des crédits carbone par les pollueurs-payeurs.
L’Afrique a besoin de 36 milliards par an pour faire face aux impacts négatifs actuels du changement climatique. Elle n’en perçoit que 6 milliards. Donc doublement lésée par le changement climatique et le financement climatique, a rappelé le président Félix Tshisekedi, dans son discours à Rotterdam.
Signalons qu’il est le père du Plan d’action de la relance verte de l’Union africaine auquel le Centre mondial pour l’adaptation s’est aligné en créant le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
Objectif: mobiliser environs 25 milliards de dollars d’ici 2025 en faveur de l’Afrique. À travers ce programme, l’Afrique peut contribuer à la réalisation de l »objectif mondial d’adaptation climatique.
Y a pris part le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, aux côtés d’autres dirigeants africains et du monde comme Macky Sall, président du Sénégal et président en exercice de l’Union africaine ; Akufuo du Ghana ; Madame Christalina Georgieva, Directeur général du FMI ; Akinwuni Adesina, président de la BAD ou encore Ban Ki moon, l’ancien secrétaire général de l’ONU.
Micha Kisalasala