Près de 55 décès à Masisi

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La province de l’Ituri endeuillée par la Codeco et la FPIC

L’événement funeste s’est déroulé dans le territoire de Djugu précisément dans la localité de Masisi, ce dimanche 08 mai 2022, en Ituri. Le bilan provisoire renseigne près de cinquante cinq personnes tuées des suites d’une attaque sanglante perpétrée par les miliciens de la Codeco et FPIC (Force patriotique et Intégration du Congo).

Un crime répugnant et odieux, a déclaré  le Président de la République, Félix Tshisekedi depuis l’Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. Il a profité par son message pour presenter ses condoléances aux familles des victims.

Les sources locales indiquent un bilan de 55 morts et 34 blessés admis dans des structures sanitaires de la place. Un bilan qui peut toujours s’alourdir avec les recherches que poursuit la communauté de Nyali-Kilo.

Un de plus lourd bilan des massacres perpétrés depuis le début de cette année, déplore plusieurs observateurs depuis Kinshasa. Nombre d’entre eux ne comprennent toujours pas comment une province sous état de siège peut connaître une attaque sanglante de la sorte.

De leur côté, la population de Masisi, qui se plaint du retard accusé dans l’intervention des FARDC, appelle l’armée à riposter vigoureusement afin de déloger ces groupes armés qui occupent plusieurs villages de cette entité.

Pour le moment, l’armée congolaise se réserve d’avancer un quelconque bilan de ces massacres. En outre, les autorités militaires de la province s’organisent pour enterrer les corps sans vie momentanément exposés dans une église locale.

Échec des négociations

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi qui s’est exprimé depuis la Côte d’Ivoire, a par ailleurs réaffirmé son engagement à « éradiquer tout mouvement d’insurrection sur le sol congolais« .

Cette œuvre macabre signée Codeco et FPIC vient de démontrer noir sur blanc l’échec des négociations entamées récemment entre le gouvernement congolais et ces groupes armés à Nairobi. Dans le cadre de la mise sur pied des decisions prises lors du muni-sommet de Nairobi lequel avait mis au centre de leurs échanges la situation des massacres dans l’Est de la RdC.

Il est clair que les groupes armés ne manifestent aucunement la volonté d’abandonner les armes après une opportunité en or leur offerte par le gouvernement congolais à travers « les négociations au Kenya ». Ces rebelles méritent de subir une réponse très musclée et proportionnée de la part de l’armée congolaise; pense plus d’un congolais.

D’où la détermination avérée du Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi à poursuivre l’opération d’éradication des groupes armés opérant dans la partie Est du pays.

En même temps, le chef de l’Etat a annoncé la tenue, dans les prochains jours, une table ronde pour évaluer l’efficacité de la mesure sur l’état de siège déclaré depuis le mois de mai dernier. Un an plus tard, il est logique de tirer les léçcons sur des actions menées.

La société civile du Nord-Kivu se montre satisfaite de la décision du président de la République. Selon elle, l’état de siège  » est un échec« . Se fiant aux resultants actuels de terrain, celle-ci ne jure que sur la fin de l’état de siege.

Enock Nseka

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