Le programme militaire de l’industrie porte ses fruits
C’est un programme cher au président de la République, Félix Tshisekedi, soucieux de l’amélioration des conditions sociales de la population en général, et des hommes au service du drapeau, en particulier. Denommé « programme de l’industrie militaire », cette initiative commence à porter ses fruits.
C’est dans ce cadre que ce samedi 30 avril 2022, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Gilbert Kabanda s’était rendu à la ferme militaire de Mabana à près de 85 Km de Kinshasa.
Accompagné par son équipe, le ministre Gilbert Kabanda a, sur le lieu, donné le go pour la récolte des produits agricoles dont le maïs et le manioc.
« Un rêve devenu réalité », s’est exprimé, avec satisfaction, la Vice-ministre de la Défense, Séraphine Kilubu.
À l’occasion du lancement de la récolte des produits agricoles à Mabana, la Vice-ministre Séraphine Kilubu est revenue sur sa mission dans les différentes fermes militaires de la filière agro-pastorale de l’industrie militaire.
Selon la Vice-ministre de la défense, dans ces fermes militaires, la finalité était de procéder aux prises de contacts, aux états de lieux, et aux évaluations afin de parvenir au lancement des travaux dans ces sites pour la saison A.
À Mabana, a fait savoir la Vice-ministre, le ministre Gilbert Kabanda a procédé aux semis de 110 hectares de maïs et 50 hectares de manioc.
Mabana, un site agricole stratégique
Pour la Vice-ministre de la Défense, Séraphine Kilubu, Mabana regorge encore des espaces libres pour être exploités. Elle a indiqué une dimension de cent hectares prêts pour les semis dont 50 hectares pour la patate douce et 50 autres pour le manioc.
A en croire le commandant du corps logistique des FARDC, le général-major Marcelin Asumani, le site Mabana est ouvert , en dehors de la filière agricole, à d’autres activités pouvant faciliter l’autonomie stratégique.
Le général-major Marcelin Asumani a souligné que Mabana, terre à vocation agro-pastorale, regorge des hangars déjà près pour l’élevage des volailles avec une capacité de production de 35 milles poulets de chair dans chaque 45 jours.
Quant à la pisciculture, ajoute-t-il, nous avons des étangs à reconditionner pour une productivité de 120 milles tonnes des poissons dans un espace de six-mois.
Un programme à développer
Au vu des potentialités que regorge le site agro-pastoral militaire de Mabana, il s’avère utile pour le gouvernement à prendre ce programme à bras le corps.
Étant l’œuvre du président de la République, le programme militaire de l’industrie mérite un suivi de près avec un budget conséquent.
Somme tout, cette initiative portée par des braves et compétents hommes de l’armée, pourrait se révéler comme un véritable moyen palliatif aux besoins alimentaires multiples qui se font ressentir depuis toujours au pays.
Mais pour ce faire, le gouvernement doit doter à l’armée un financement conséquent en vue de développer le programme militaire de l’industrie.
Enock Nseka