Par manque d’identification des motos taxis De nombreux accidentés meurent abandonnés

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De quelle manière faut-il parler pour que les wewas soient identifiés ?  Qui sont les wewas dans ce pays? Ces deux questions, la population de Kinshasa les adresse  aux autorités afin qu’elle trouve une solution définitive et non temporaire.
Le phénomène moto taxi a commencé comme une blague dans la ville province de Kinshasa, mais aujourd’hui les motos sont devenues trois fois  plus nombreuses que les taxis et taxis bus réunis dans la ville de Kinshasa. Pendant la quatrième République, le gouverneur André Kimbuta avait initié l’identification des motos en leur attribuant des plaques d’immatriculation. Hélas, cela s’est arrêté à mi-chemin, faute de suivi. Aujourd’hui, à l’ère du président Félix Tshisekedi, les ministres des Transports (national comme provincial) se limitent seulement à des paroles,  mais sur le terrain d’exécution,  rien ne s’accomplit, déclare un membre de de l’association des chauffeurs de la ville de Kinshasa.
Ne fût-ce qu’à cause de nombreux accidents occasionnés par les motos, leur identification s’avère nécessaire. Car, ces motos causent beaucoup d’accidents, et plus grave, elles ne sont pas identifiées, les auteurs prenant la fuite. Abandonnant les passagers victimes à leur triste sort. Et de plus, comment identiifier une moto sans plaque d’immatriculation? Et pourtant, cette carence d’identification est aussi un manque à gagner pour la DGi.
«  Ces motards se croient au-dessus de la loi, pour la simple raison que le président actuel est leur frère de tribu » s’insurge un jeune kinois dont la sœur a été victime d’un accident de moto. Et il ajoute : « quand un motard percute un piéton, très vite, ses camarades affluent pour le protéger et le soustraire à la Police. Puis, leur mission réussie, ils s’empressent de disparaître ».Généralement, la Police, même présente, se montre impuissante à régir. Sauf dans les rares cas où l’accident provoque mort d’homme.
Où est donc l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi ? Est-il devenu le président des seuls ressortissants du Kasaï ? Ce sont des cas pareils qui provoquent l’exaspération des Katangais et qui ont obligé le président de la République à se poser en arbitre à Lubumbashi pour appeler au vivre ensemble. « Le  gouverneur Ngobila et d’autres autorités compétentes dans ce secteur pourront-ils changer les choses ? «  a conclu notre jeune kinois.
Micha kisalasala

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