DGDA : Kawanda ne mérite pas le tablier de DG
Les agents et cadres de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) regrettent aujourd’hui la belle période de Déon Rugwiza et de son successeur Nkongolo. En effet, avec la parachutée Jeanne Blandine KawandaWalwomà la tête de la DGDA, l’ère de malheurs est entrée dans la maison.
Depuis quatre mois, la reine Kawandadécaisse plus qu’elle n’encaisse. Les recettes de cette entreprise du Portefeuille de l’Etat n’ont pas cessé de régresser. Est-ce la mission pour laquelle elle a été pistonnée à la tête de cette régie génératrice des recettes ? Et dans un an, deux ans, à ce rythme, que deviendra la DGDA ?
Sur le plan administratif, Madame Kawanda se révèle une véritable anarchiste : des mesures prises à hâte, sans coordination. Sans raison, elle a bouleversé la mise en place de son prédécesseur Jean-Baptiste Nkongolo Kabila. Conséquence : démobilisation du personnel et baisse du rendement.
La DRH, la DRP, la DR, la direction de l’audit, les services brigades antifraudes, la direction de l’informatique, la direction des contentieux… ont connu des chamboulements qui ne s’expliquent nullement. Et ne s’imposaient pas. On comprend que Kawanda a voulu placer les siens. Question de se créer des hommes et femmes à sa solde, à ses ordres et éventuellement incapables de désobéir à ses diktats.
Et, ce n’est pas tout. En effet, Mme Hitler Kawanda a aussi supprimé tous les avantages dus à certains hauts cadres de la DGDA. C’est le cas, entre autres, de l’indemnité kilométrique de ceux-ci. Seuls ses proches collaborateurs ont été favorisés. Comment voulez-vous, dans ces conditions de dépouillement, que ces cadres frustrés de leurs acquis puissent donner le meilleur d’eux-mêmes ?
Ce qu’on attendait de cette dame en termes d’innovations, de dépassement des assignations ou d’autres réformes idoines appartient au domaine chimérique. Toutes les attentes ont été déçues. Kawanda est en train de mener au cimetière des canards boiteux la DGDA.
Kalume Ben Atar