La Portée réelle de la journée internationale de la femme : OLPA sollicite l’implication des femmes des médias

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L’initiative a été portée par le département genre de l’observatoire de la liberté de la presse en Afrique (OLPA), à l’occasion de la journée internationale de la femme. À travers une journée organisée, lundi 07 mars, baptisée « réflexion sur le leadership féminin dans les médias », l’OLPA a porté haut les maux qui minent la gente féminine.

Cette action de sensibilisation et de revendication des droits de la femme a eu la particularité, non seulement, de conscientiser et d’unir la femme autour du sens de cette journée, mais aussi la plaidoirie pour l’égalité entre les hommes et les femmes des médias dans les postes de prise de décision au sein des entreprises de presse.

Concrètement, l’OLPA a appelé « les femmes des médias de la RDC à conscientiser la femme congolaise à s’organiser le 8 mars pour revendiquer ses droits par des actions des rues, de mémorandum, de conférences au lieu de festoyer comme une gamine éternelle », a déclaré la secrétaire exécutive ai de l’OLPA.

*La féminisation des médias*

Il était aussi question pour l’OLPA de faire un état des lieux sur le leadership féminin dans les médias.

Pour Pauline Bukasa, rapporteur adjoint de la commission de discipline et d’éthique professionnelle de l’UNPC,  « la féminisation des médias recherchée par les organisations des défenses des droits de la femme a du mal à devenir une réalité palpable », car la représentativité équitable au niveau des postes de décision au seins des entreprises de presse n’est pas effective. Ce qui traduirait une sous-estimation de la compétence de la gente féminine.

À en croire Pauline Bukasa, les causes de cette absence du leadership féminin dans les médias sont causés non seulement par les hommes mais aussi les femmes elles-mêmes.

« Le sexisme de la part de leur collège homme est à la base de réticence de certaines femmes pour exercer dans les médias après leurs formations universitaires. D’une manière générale, les patrons de presse, qui possèdent des médias sont acteurs politiques. Sans hésiter, ces derniers

Préfèrent conferer la direction de ces organes de presse aux hommes. La cause de cette situation peut-être aussi recherché du côté de la femme elle-même. Pour être recruté ou bénéficié de la promotion, l’on constate que la femme préfère mettre avant plan son charme, ses attitudes féminins afin de séduire les responsables du mediasm plutôt que de se faire valoriser par son savoir faire.

Signalons que pour cette année, la journée internationale de la femme est célébrée sous le thème : égalité aujourd’hui, pour un avenir durable ». Dans la République Démocratique du Congo, le sous-thème choisi tourne autour de « la promotion de l’automatisation des femmes et des filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et réduction des risques de catastrophes.

Margarita -Rosa Ngoy

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