Près de 533 congolais ont franchila Pologne
Comme promis lors de l’avant conseil des ministres, près de cinq cent trente-trois ressortissants congolais ont accédé à la terre Polonaise. Bloqués en frontière entre l’Ukraine et la Pologne, ces congolais sont maintenant hors du danger, et bénéficieront d’un séjour de trente jours maximum avant d’être rapatriés au pays.
L’annonce a été faite par le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères au cours de la récente rencontre des ministres du vendredi 04 mars 2022. En parallèle, Christophe Lutundula est revenu sur le cas des ressortissants congolais encore bloqués au niveau de l’Ukraine.
Il s’agit, en effet, d’une douzaine d’étudiants congolais se retrouvant à ce jour au niveau de l’Université de la Sumy State (en Ukraine) prise à 800 kilomètres de la frontière polonaise.
A ce sujet, le patron de la diplomatie congolaise affirme de maintenir des contacts étroits avec les autorités académiques de ladite université en vue de s’enquérir des possibilités d’évacuation en toute sécurité de ce lot de congolais.
A l’instar d’autres pays africains comme le Nigeria, l’Afrique du Sud, qui ont tout mis en œuvre pour mettre à l’abri leurs compatriotes, la RdC a également réussi son pari. Ce, à la suite d’une prise de langue entre le gouvernement congolais et l’ambassade de Pologne en RdC.
Le gouvernement congolais avait fait savoir dernièrement que toute personne, se trouvant en situation de guerre, avait le droit de rejoindre un autre pays proche pour assurer sa sécurité. Une réaction faisant suite à l’interdiction d’accès et la maltraitance des africains observées à la frontière polonaise.
Des images circulant sur les réseaux sociaux montraient des africains qui passaient nuit à la belle étoile. Hommes, femmes et enfants aux prises avec le froid. Tandis que seuls les ukrainiens d’origine avaient la possibilité de franchir le territoire polonais.
Pour rappel, les Nations unies renseignent à ce jour plus d’un million de déplacés ukrainiens. Entre temps, les affrontements entre militaires russes et ukrainiens continuent dans plusieurs villes en Ukraine.
Enock Nseka