Le milieu rural vecteur du développement économique durable

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Le ministre d’Etat, ministre du Développement rural, François Rubota Masumbuko et le ministre d’Etat en charge du Plan, Christian Mwando Nsimba, ont fait savoir que le milieu rural demeure le vecteur essentiel pour le développement économique durable de la RDC.

Ils ont affirmé que le développement des pays africains doit provenir du milieu rural d’autant plus que la majorité de sa population vit dans des zones rurales, soulignant que la plupart des économies africaines dépendent encore fortement de leurs économies rurales comme principal moteur de la croissance et de développement, rapporte l’Agence congolaise de presse.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’organisation, par la RDC, du 3ème forum sur le développement rural en Afrique dont les assises s’ouvrent lundi, (du 10 au 12 janvier) à Kinshasa, placé sous le thème: « La planification décentralisée de la transformation rurale par la capitalisation des expériences ». Le ministre d’Etat en charge du Développement rural François Rubota a révélé qu’à travers ce forum, les pays africains, en général et la RDC, en particulier, entendent notamment redynamiser l’industrie touristique et renforcer le leadership du pays dans la région.

Ce forum sera ouvert par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et président en exercice de l’Union Africaine (UA). Il constituera un cadre d’échanges et de partage d’expériences pour les pays participants.

On note que plus de 200 participants prendront part à cette rencontre. Outre la question de développement du milieu rural, les participants discuteront des sujets liés à la planification de l’activité économique, à l’agriculture et à l’appropriation de connaissances pour défendre la transformation rurale et du secteur extractif dont les activités se déroulent en grande partie dans le milieu rural. A l’issue de ce forum, les acteurs de développement et la population attendent le remodelage des formes et des fonctions des villes et des régions pour générer une croissance économique endogène, la prospérité, l’emploi et des réponses aux besoins des groupes les plus vulnérables, marginalisés ou mal desservis. Mais aussi, se conformer à l’Agenda 2063 de l’Union africaine en mettant en place un cadre de collaboration solide entre les secteurs aux niveaux continental, régional, national et sous national.

J-P E

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