Depuis l’ouverture des chantiers routes dans la ville de Kinshasa, aucunes des routes a été achevé complètement. c’est presque toutes les artères de la districte de Funa ,en particulier Mont amba et Lukunga les travaux sont inachevés. L’impression que l’on a, c’est que les travaux de réhabilitation des routes sont éternels.
Que ceux qui fréquentent réellement ces travaux? par exemple l’avenue des Huileries située entre les communes de Kinshasa et Lingwala, une des artères principales qui mènent vers le centre ville, confirmeront cette thèse. Au Rond point par exemple, les travaux de rénovation sont éternels. C’est très régulier de voir les engins de chantier sur le site pour une prétendue réhabilitation, mais ces travaux n’aboutissent toujours pas, ce sont de nids de poules qui se constatent après chaque suspension de travaux.
L’avenue victoire en face de l’église Saint Joseph depuis que les travaux ont commencé rien d’extra est déjà fait.
L’avenue Kimuenza au niveau de Kapela, rien que ce coin a fait plus de six mois sans même être remblayer. Ces sociétés ne viennent que troué et ils jettes deux où trois carminions des moellons à cotés et ils s’en vont.
L’avenue Makanza qui est déjà remblayé à partir de la direction Assossa jusqu’à Elengesa, il ne reste que de mettre le goudron tout est arrêté sans explication et voilà les nids des poules ont déjà commencé a voir le jour dans ce tronçon.
D’ailleurs, très récemment, l’on a constaté que des travaux venaient encore de reprendre sur la même région. Depuis deux, trois jours, les agents commis à la réhabilitation de ce rond point sont absents. C’est sans surprise, car cela devient une routine.
Ce phénomène a des conséquences fâcheuses sur la population, notamment avec des embouteillages terribles dans plusieurs artères de la capitale dont elle est contrainte de vivre, quelle que soit l’heure.
D’autres effets collatéraux de cette problématique, c’est la détérioration des engins roulants, des conflits routiers, voire des accidents de la circulation.
Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, conscient de cette réalité qui n’est pas une nouveauté sous ses yeux, devrait mesurer la hauteur de difficultés, risques et dangers auxquels est exposée quotidiennement la population kinoise, pour agir de manière proportionnelle. Organiser la réhabilitation des routes, abandonner les travaux, les reprendre plus tard… ne favorisent pas une vie aisée dans la capitale.
Espérons comme un bon père, le gouverneur pourra faire un effort avant la fin de l’année que quelques artères s’achèvent complètement.
Micha Kisalasala