Une cinquantaine de maisons et plusieurs biens partis en fumée
L’incendie qui s’est produit ce samedi 23 octobre 2021, au quartier Pakadjuma ( un véritable bidonville fait de maisons en cartons, tôles et planches et surpeuplé) dans la commune de Limete a fait d’énormes dégâts matériels. Le premier bilan avancé par la Police d’enquête, descendue le lendemain de l’incident dimanche 24 octobre, indique près de cinquante maisons et plusieurs biens emportés par le feu sur une distance de cent mètres.
Aucune mort n’est déclarée dans la première enquête de la Police. Selon certains témoignages, une femme aurait oublié une bougie allumée dans sa maison. Ce qui a finalement enflammé une bonne partie de ce quartier. Certains regrettent des pertes d’argent.
« J’ai gagné six millions de francs congolais (3000USD) après avoir joué au jeu de Pari Foot. Il m’est resté 3 millions (1500USD). Maintenant, mon fils n’a ni habits ni cahiers. Je ne sais plus quoi faire », s’est plaint une victime.
Pour le moment, la population victime de ce drame se remet entre les mains du gouvernement pour la reconstruction de leurs maisons. Ils demandent des tôles et autres matériaux de construction pour rebâtir leurs maisons. En outre, ils appellent aussi les personnes de bonne volonté de leur offrir des fournitures scolaires, afin de remplacer celles détruites par l’incendie.
En plus de ce cri d’alarme, ils déplorent les conditions de promiscuité dans lesquelles ils vivent depuis belle lurette. C’est presque chaque année que leurs maisons construites en tôles et bois connaissent un tel incident. Mais depuis des années, cet endroit semble oublié en plein milieu du centre-ville de la capitale congolaise.
Reconnu aussi pour un espace de négoce de sexe, le quartier Pakadjuma abrite des centaines de maisons. Vivant dans des conditions insalubres, les habitants dudit quartier attendent toujours sous l’orme un secours de la part des autorités du pays en vue de les viabiliser.
On espère l’implication hâtive du gouvernement, à travers le ministre des Affaires Sociales et Humanitaires, pour assister cette population en détresse. Par ailleurs, c’est aussi l’occasion pour les dirigeants du pays de tout faire pour mettre la population de ce quartier à l’abri d’un éventuel incendie, par exemple, en leur dotant du courant électrique ou d’autres énergies.
Enock Nseka