Alors que les préparatifs pour le Sommet de Washington avancent grâce à l’appui du Président américain, Donald Trump, le gouvernement congolais indique que la participation du Président Félix Tshisekedi à une éventuelle rencontre avec Paul Kagame est toujours subordonnée à une condition : le retrait des troupes rwandaises de son territoire.
C’est le ministre congolais de la Communication et porte-parole de l’exécutif, Patrick Muyaya, qui l’a indiqué, le mercredi 12 novembre 2025, lors d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI). Selon lui, la réalisation de ce sommet dépendra d’un retrait réel des forces rwandaises du territoire congolais.
« Le Président Tshisekedi ne pourra pas signer un accord de paix à Washington tant que nous n’avons pas la preuve du départ des troupes rwandaises de notre sol », a déclaré Patrick Muyaya.
Cette communication survient alors que la pression diplomatique augmente pour faire avancer le processus de paix initié à Doha et soutenu par l’Accord de Washington.
Bien qu’il y ait eu quelques avancées, Kinshasa continue de demander des garanties solides, en particulier concernant le respect de son intégrité territoriale.
La balle est désormais dans le camp de Kigali. Le sommet de Washington pourrait constituer un tournant déterminant pour la paix et l’économie dans la sous-région, à condition que les engagements militaires soient tenus.
J-P E