L’Union pour la Nation Congolaise (UNC), formation politique fondée par Vital Kamerhe, traverse l’une des périodes les plus sombres de son existence. Depuis la perte de l’hémicycle par son leader, les tensions internes se multiplient, mettant en péril la cohésion du parti.
Dernier épisode en date : une violente altercation survenue à l’Hôtel Hacienda, dans la commune de la Gombe. Selon plusieurs sources concordantes, une dispute entre Billy Kambale, Secrétaire général du parti, Amato Bayubasire, ancien vice-ministre de la Justice, et Jonas Tsundu Tshundu, député et Secrétaire général adjoint, a dégénéré en bagarre.
Ce qui devait être une réunion de concertation s’est transformé en scène surréaliste : des coups échangés, des cris, puis des plongeons forcés dans la piscine. Des témoins parlent d’un Jonas Tsundu hors de lui, reprochant à ses camarades leur gestion opaque et les divisions semées au sein de l’UNC.
Cet incident reflète une crise de leadership profonde, alimentée par des ambitions contradictoires, des rivalités personnelles et l’absence de ligne politique claire depuis que Kamerhe n’est plus à la présidence de l’Assemblée nationale. L’UNC, autrefois perçu comme un bloc solide de l’Union sacrée, semble désormais en pleine décomposition.
Les appels à la restructuration se multiplient, mais l’éventualité d’une scission ou d’une implosion totale n’est plus à écarter. Reste à savoir si Vital Kamerhe sortira de son silence pour tenter de sauver ce qui peut l’être.
J-P E


