Les résultats des tests effectués par l’INRB -Institut national des recherches biomédicales- sur les échantillons prélevés auprès d’un cas de décès suspecté de virus Ebola à Kikwit, se seraient révélés négatifs.
Cette information a été fait savoir par une source non officielle depuis Kikwit. « Pas de panique, mais restons vigilants et prudents », a-t-elle laissée entendre à notre média.
En effet, une alerte a été lancée, mardi 9 septembre 2025, dans la ville de Kikwit, chef-lieu de la province du Kwilu, après l’enregistrement de deux décès présentant des signes évocateurs du virus Ebola, à l’Hôpital général de référence (HGR) de Kikwit.
Selon les informations obtenues des sources concordantes, le premier cas concerne un conducteur de moto, qui aurait présenté des malaises accompagnés de vomissements de sang, quelques minutes après avoir partagé un repas dans une gargote avec ses collègues. Il a été conduit d’urgence à l’HGR Kikwit, où il est décédé une heure après son admission.
Toujours selon ces sources, le deuxième cas est une femme présentant les mêmes symptômes, acheminée par sa famille à l’HGR Kikwit, où elle est décédée peu après son arrivée.
Cependant, la famille de cette dernière a emporté le corps vers une destination inconnue, ce qui fait craindre une manipulation à risque, susceptible de compromettre la santé publique en cas de confirmation du virus Ebola.
Face à cette situation, les services de sécurité ont été mobilisés pour retrouver le corps de cette patiente décédée dans des conditions suspectes à l’HGR Kikwit.
Depuis le mercredi 10 septembre, échantillons prélevés sur le premier cas suspect ont été envoyés à Kinshasa aux laboratoires de l’INRB pour des tests. Entretemps, tous les contacts identifiés ont été priés de rester chez eux pour un suivi rapproché des services sanitaires.
Dans ce cadre, une réunion d’urgence réunissant les autorités politico-administratives, sanitaires et les partenaires techniques et financiers (PTF) a été tenue, le même mercredi, pour faire le point sur cette situation sanitaire inquiétante.
Enock Nseka