Dans un communiqué de presse, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a exprimé sa vive indignation et condamné fermement le transfert précipité de la journaliste Glody Ndaya, Directrice générale du média en ligne Eventsrdc.com, à la prison centrale de Makala le 6 août 2025.
Selon l’ACOFEPE, cette mesure privative de liberté a été prise sans confrontation préalable avec la partie plaignante. Elle ne respecte pas non plus les garanties d’un procès équitable, en violation flagrante des principes fondamentaux de l’État de droit, des droits humains et de la liberté de la presse, pourtant consacrés par la Constitution de la République Démocratique du Congo et les instruments juridiques internationaux auxquels elle a souscrit.
« L’ACOFEPE s’inquiète de la recrudescence des actes d’intimidation et de judiciarisation abusive du travail journalistique, notamment à l’encontre des femmes journalistes, qui paient un lourd tribut pour avoir exercé leur mission d’information », a indiqué le communiqué.
Face à cette situation, l’association a appelé les autorités judiciaires compétentes à revoir d’urgence cette décision injuste et arbitraire, à garantir à la journaliste Glody Ndaya ses droits à la défense et à un traitement équitable, et à œuvrer pour la protection des journalistes, piliers de la démocratie et de la transparence.
« L’ACOFEPE rappelle que l’exercice du journalisme n’est pas un crime. Incarcérer une professionnelle des médias sans respecter les procédures légales jette une ombre inquiétante sur la liberté d’expression et le climat démocratique en RDC », conclut le communiqué.
TS