Il y a un trafic des êtres humains qui s’opère en silence, sous couvert des offres d’emplois fantômes. Des Congolais sont aussi comptés parmi les victimes.
En effet, c’est un phénomène qui consiste à attirer des personnes en quête des offres d’emplois alléchants, afin de les utiliser pour des fins d’esclavage ou de soutirer de l’argent à leurs proches.
Des kidnapping qui se font sans armes au départ, puisque ces offres proviennent de vos proches, mais qui sont soit impliqués directement parmi les bourreaux ou bien qui sont eux-mêmes victimes ignorant que leurs téléphones ravis, sont utilisés pour séduire et attirer les contacts y trouvés. Le principe est : une victime attire une autre.
Le Nigeria et le Ghana, constituent jusque-là deux pays africains où se passent ces actes d’abus, à l’insu des autorités politiques et sécuritaires.
Des traitements inhumains
Selon les témoignages des personnes victimes, ces réseaux sont bien organisés et mènent des démarches pour obtenir les visas pour leurs potentielles victimes.
Une fois que la victime arrive au pays de sa destination, ils viennent la récupérer pour l’amener dans des maisons situées parfois dans des endroits insoupçonnés, où ils séquestrent leurs otages. Dès que l’on franchit les murs de ce geôle, on vit son cauchemar : la torture, le viol et bien d’autres abus.
« Le seul moyen pour quitter ces endroits, c’est après avoir payé une caution et que son téléphone est confisqué pour leur servir de gagner d’autres personnes parmi vos contacts en se passant pour vous » , a témoigné une victime sur les réseaux sociaux.
Sensibilisation
Sur les réseaux sociaux, certains personnages influents usent de leur position pour sensibiliser les jeunes contre ce fléau qui fait déjà de nombreuses victimes.
C’est une façon de tirer la sonnette d’alarme pour aviser ceux qui ne sont pas encore au courant de l’existence de « fausses offres d’emploi alléchantes » circulant la toile et d’autres provenant des proches qui sont en dehors du pays.
Tout ce qui brille n’est pas de l’or. Toute opportunité de travail n’en est toujours pas une. Il faut prendre le temps d’étudier minutieusement l’offre et de poser des vraies questions sur son authenticité. Et en cas de doute, il est évident d’alerter son entourage pour ne pas tomber entre les mains de ces ravisseurs déguisés en facilitateurs d’emplois.
Enock Nseka