Kinshasa : Un nid-de-poule rend la circulation pénible au niveau de Debonhomme (Matete)

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Le spectacle est désolant à la hauteur de l’arrêt Debonhomme, dans la commune de Matete, sur le boulevard Lumumba, où un profond nid-de-poule complique la fluidité de la circulation routière.

La dégradation de ce tronçon, juste au niveau du saut-de-mouton, ne cesse d’étonner les usagers de la route, car les travaux de réhabilitation n’ont été réalisés que six mois auparavant.

Des embouteillages monstres sont occasionnés, certains véhicules sont embourbés dans les trous, et les passagers sont contraints de faire les pieds. De plus, la bande des piétons est utilisée comme une route de déviation pour les taxis, taxi-bus et motos, qui se disputent le passage avec des piétons ne sachant plus à quel saint se vouer.

Le même constat est observé non loin de là, sur la route Poids Lourd, juste derrière la station Shell. Cette partie de la route, à sens unique, n’est plus praticable, et sa réhabilitation n’a pas été effectuée lorsque les travaux ont été réalisés au niveau de Debonhomme.

Il convient également de souligner que les caniveaux refoulent les eaux, rendant le passage difficile pour les piétons.

Les autorités compétentes sont donc appelées à suivre l’avancement des travaux d’infrastructure à travers la ville de Kinshasa, afin d’éviter de revenir à la case départ.

Des cas similaires
Selon les observateurs, presque toutes les grandes artères de la capitale congolaise se trouvent dans un état de délabrement très avancé. Il s’agit notamment de l’avenue Kasa-Vubu, à la bifurcation de l’avenue Enseignement, ainsi que devant la maison de la Bible. Les avenues Kabambere, Kabasele (ex-Flambeau), Nyangwe, Etienne Tshisekedi (ex-Huilerie) et d’autres se dégradent sous les yeux de tous.

La dégradation de ces routes d’utilité publique rend pénible la circulation des personnes et de leurs biens. C’est un véritable casse-tête de pouvoir circuler paisiblement dans la ville de Kinshasa, surtout lorsqu’il faut endurer des embouteillages monstres pendant plusieurs heures.

Apparemment, la solution n’est pas encore trouvée pour répondre durablement à ces embouteillages. Ainsi, pour être à l’heure au travail ou à un rendez-vous au centre-ville, certaines personnes doivent quitter leur domicile à 4h ou 5h du matin.

Pour d’autres, l’instauration du télétravail doit être discutée dans le milieu professionnel afin de contribuer à réduire la densité des embouteillages.

TS

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