Plusieurs mois ayant suivi le scrutin des conseillers municipaux, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en sigle, peine toujours à organiser les élections des bourgmestres et leurs-adjoints à Kinshasa et dans les autres provinces, en raison de manque de financement de la part du gouvernement congolais.
C’est dans ce contexte que le cadre multi-acteurs de la société civile, réuni dans un atelier mercredi 16 octobre dernier à Kinshasa, a invité le gouvernement à organiser les élections des bourgmestres à travers le pays, en dotant à la CENI des moyens conséquents pour tenir ce scrutin et mettre fin au règne des bourgmestres nommés.
Roland Mumbala, secrétaire permanent de la structure Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA) a fait savoir cette décision du cadre multi-acteurs de la société civile à l’ACP. » Nous appelons le gouvernement à doter la Commission électorale nationale indépendante des ressources financières nécessaires à l’organisation des élections des bourgmestres, en vue de doter les entités territoriales décentralisées de leurs organes locaux et mettre fin à cette décentralisation à deux vitesses entre les bourgmestres nommés qui ne répondent que de l’autorité de qui les a nommés et les conseillers communaux élus » , a-t-il déclaré.
Il est utile de préciser qu’il règne un climat malsain entre les conseillers communaux et les bourgmestres nommés. Ces élus municipaux ont déjà mené en vain plusieurs actions pour obtenir les élections des bourgmestres qui seront issus parmi eux.
Enock NSEKA
