Kinshasa : La recrudescence du phénomène Kuluna au quartier Mokali, à Kimbanseke, rend cette partie de la capitale invivable

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Le phénomène Kuluna ne fait que s’aggraver et gagne le terrain au quartier Mokali, dans la commune de Kimbanseke, une commune urbaine située au Sud-Est de la ville-province de Kinshasa. 

Des jeunes malfaiteurs, connus sous le nom de Kuluna, sèment l’insécurité dans le quartier Mokali au grand dam de la population. Les vendeurs et vendeuses de ce coin de la capitale sont obligés de fermer leurs boutiques bien avant la tombée de la nuit. Celui ou celle qui fait la sourde oreille, paie le lourd tribut.

Fatigués de vivre avec la peur constante de se faire agresser ou perdre ses biens, les habitants du quartier Mokali lancent en unanimité un cri de détresse aux autorités du pays, afin de se pencher urgemment sur ce phénomène créant une insécurité gravissime.

« Nous sommes obligés de fermer nos boutiques et ligablo avant qu’il ne fasse nuit ou même pendant qu’ils (Kuluna, ndlr) s’affrontent entre avec les Kuluna des autres quartiers. Nous sommes vraiment dans l’insécurité et nous demandons aux autorités de voir ce problème à la hâte» , a déclaré une vendeuse au quartier Mokali.

Ces jeunes délinquants prennent le plaisir de s’affronter pour des raisons inconnues ou parfois pour des causes de leadership (qui sont les plus grand Kuluna de la commune). Malheureusement, cette insécurité accrue constitue un véritable casse-tête tête pour les habitants, vendeurs et passants. 

Des nombreux passants, interrogés sur le phénomène Kuluna à Mokali, affirment que le manque d’électricité est à la base de ce phénomène d’insécurité. « C’est pourquoi nous sommes tous exposés au danger » , a lâché l’un des interviewés.

« C’est le manque d’électricité qui fait en sorte que ces Kuluna s’affrontent souvent sur Mokali. Nous sommes obligés de rentre tôt à la maison pour qu’ils ne nous attaquent pas »,  a déclaré un autre passant .

Face à cette insécurité sans précédent, la population du quartier Mokali n’a plus autre option que d’implorer l’intervention urgente des autorités. Une interpellation des autorités et services compétents ayant en charge de la sécurisation des populations et leurs biens de prendre ce problème à bras le corps.

José Mutumbula

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