Un nouveau rebondissement dans l’affaire des salaires impayés des anciens agents de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui ont travaillé lors du processus électoral de 2018.
Alors que l’espoir renaissait avec le déblocage des fonds par le ministère des Finances, les agents apprennent avec fort étonnement que « l’argent aurait pris à nouveau une destination inconnue » . Cette situation soulève des questions sur la gestion des finances publiques à la Ceni et le traitement de ses employés.
Les anciens agents disent être spoliés de leurs droits. Épuisés par des mois de démarches, dénoncent un nouveau « détournement de fonds ».
« Après un premier détournement déguisé en renforcement des élections, l’argent destiné à nous rémunérer a été une nouvelle fois détourné, au prétexte de payer des retraités. » , a confié un ancien de la Ceni 2018, en attente de son salaire et qui a sollicité d’intervenir en anonymat.
« Nous, anciens agents de la Ceni, ne méritons pas d’être payés pour notre travail ? » , a-il posé cette question à l’endroit des autorités compétentes.
Ces agents affirment de se retrouver aujourd’hui dans une situation financière précaire. « Malgré les promesses et les déblocages des fonds, nos salaires restent impayés. Peut-on tolérer que nous agents de la Ceni 2018 soyons ainsi floués ? » , a-t-il poursuivi avant de s’adresser à l’actuel président de la Centrale électorale : « Le président Kadima a-t-il une explication à apporter à cette nouvelle affaire de détournement de fonds ? » .
José Mutumbula
